Stéphane Rossini monte au front, les socialistes se relancent

07.02.2008

Stéphane Rossini – Conseiller national valaisan depuis 1999 – monte dans la machine du Parti socialiste suisse (PSS). Cet expert en assurances sociales a de bonnes chances d’en conquérir l’une des vice-présidences. Pour la présidence, le très entreprenant Fribourgeois Christian Levrat en est jusqu’ici l’unique candidat. Le congrès du 1er mars à Bâle devrait en trancher

Pour le PSS, une relance vigoureuse s’impose. Son score lors de l’élection du Conseil national en 2007 est le plus mauvais depuis 20 ans. Depuis le « creux » de 1987, le grand parti de gauche ne cessait pas de s’étoffer en voix. C’était le temps des présidences de Peter Bodenmann (Valais aussi), Ursula Koch (Zurich) et Christiane Brunner (Genève). Avec l’arrivée en 2004 de Hans-Jürg Fehr (Schaffhouse), le PSS perd de son élan. Seuls les gains des Verts (à gauche) et des Verts libéraux (au centre) compensent un peu ce tassement. Mais, à droite, l’Union démocratique du centre (UDC) de Christoph Blocher poursuit sa marche en avant.

Né en 1963, Stéphane Rossini s’impose comme l’un des meilleurs connaisseurs de la politique sociale : AVS, assurance invalidité, assurance maladie, prévoyance professionnelle, politique familiale, etc. Il l’enseigne dans les universités de Suisse romande. Les titres de ses travaux – « Au nom de la solidarité », « Pauvretés cachées en Suisse », etc – révèlent ses priorités. Au PSS, il apporte des compétences précieuses dans des spécialités historiques du parti. Il se préoccupe aussi d’autres thèmes comme l’aviation ou les violences urbaines. Dans un climat de rivalité politique plus vif que jamais, Stéphane Rossini est une valeur sûre.