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Jacqueline Fehr – influente socialiste zurichoise – subit des coups durs. En 2010, le Parlement lui préfère la Bernoise Simonetta Sommaruga pour succéder au Conseiller fédéral Moritz Leuenberger
En 2012, le groupe socialiste des Chambres – à la surprise de beaucoup – refuse d’en faire sa cheffe et choisit le Schwytzois Andy Tschümperlin, moins connu. Déçue, Jacqueline Fehr, Conseillère nationale depuis 1998, annonce son départ du Parlement en 2015. Peut-elle encore rebondir ?
Longtemps, tout réussit à Jacqueline Fehr. Le parcours de cette politicienne de Winterthour est d’abord celui d’une enseignante et d’une syndicaliste. Dès son arrivée au Conseil national, elle fait partie des voix qui comptent. La politique sociale et familiale est son domaine favori. Elle sait tisser des liens par-dessus les partis. 2004 : elle fait partie du quatuor – avec Pierre Triponez (radical), Thérèse Meyer (PDC) et Ursula Haller (UDC devenue PBD) – qui sauve le congé-maternité. Sa maîtrise du français en fait une interlocutrice appréciée des élus romands.
Elle se fait aussi des ennemis, Jacqueline Fehr. Certains sont de droite. En 2010, la « Weltwoche » – proche de l’UDC Christoph Blocher – attaque le couple qu’elle forme avec le financier Maurice Pedergnana et vise leur déclaration d’impôt. Jacqueline Fehr jouera la transparence (depuis, le couple vit séparé). 2010, c’est aussi l’année de la campagne perdue pour la succession Leuenberger. Au groupe socialiste, certains lui reprochent un style peu cordial. Elle le paie. Pour le Parlement, son départ annoncé est une perte.