Adèle Thorens et Regula Rytz co-président les Verts. Que font les autres?

Adèle Thorens la Vaudoise et Regula Rytz la Bernoise présideront ensemble les Verts. Ce parti mise donc sur l’ «atout femmes»

Ailleurs, des hommes président. Chez les libéraux-radicaux, l’Argovien Philipp Müller relaie le Tessinois Fulvio Pelli. Chez les démocrates-chrétiens, le Valaisan Christophe Darbellay est réélu. A l’UDC, le Saint-Gallois Toni Bruner serait confirmé ; au Parti bourgeois démocratique (PBD), le Glaronnais Martin Landolt suivrait le Bernois Hans Grunder (le 5 mai). Enfin, le Fribourgeois Christian Levrat pilote toujours les socialistes, le Zurichois Martin Bäumle les Verts libéraux.

Il y a aussi moins de femmes chez les chefs de groupes parlementaires fédéraux. La libérale-radicale Gabi Huber et la Verte libérale Tiana Angelina Moser y font face à cinq hommes : Adrian Amstutz (UDC), Andy Tschümperlin (socialiste), Urs Schwaller (PDC), Antonio Hodgers (Verts), Hansjörg Hassler (PBD). Plusieurs femmes, il est vrai, y étaient peu avant (la socialiste Ursula Wyss, la Verte Maya Graf, la PBD Brigitta Gadient). Au Conseil fédéral, c’est mieux. Trois femmes y siègent sur sept: Eveline Widmer-Schlumpf (présidente de la Confédération, PBD), Doris Leuthard (PDC), Simonetta Sommaruga (socialiste). En 2010-2011, elles sont même 4 pendant 14 mois (la socialiste Micheline Calmy-Rey se retirera).

Tout cela correspond au tassement des femmes élues au Parlement fédéral (58 sur 200 au Conseil national, 9 sur 46 au Conseil des Etats, en 2011). Certains partis ont-ils des doutes sur l’ « atout femmes » pour gagner ? L’élection de 4 femmes au Gouvernement cantonal vaudois ne prouve-t-elle pas le contraire ? A vérifier.