Femmes: présence déclinante? Bussat, Graf, Markwalder et Cie au combat.

 

Combien de femmes au Parlement fédéral ? Qui peut inverser une tendance stable – ou déclinante ? C’est un pari des élections du 18 octobre. Le Conseil des Etats est visé. Le sommet de la présence des femmes se situe aux élections de 2003 (11 sur 46). Puis, elle baisse aux élections de 2007 (10 sur 46) et 2011 (9 sur 46). Au Conseil national, il y a tassement (50 sur 200 en 2003, 57 en 2007 et 2011). Depuis, avec des remplacements, on note une hausse (61 sur 200 en novembre 2014). Mais il faut confirmer.

 

Christine Bussat, parmi de possibles nouvelles venues, est très en vue (PBD, Vaud). En 2008 et 2014, elle impose ses initiatives anti-pédophiles. Magdalena Martullo-Blocher, fille de Christoph et cheffe d’entreprise, est un autre espoir (UDC, Grisons). Des élues sont-elles en péril ? Voyez la très active Susanne Leutenegger Oberholzer (socialiste, Bâle-Campagne). Certains la poussent dehors, pour raison de longévité, notamment. Prenez Maya Graf, vedette du film de Jean-Stéphane Bron « Le Génie Helvétique » (Verte, Bâle-Campagne). Elle buterait sur des désaccords électoraux locaux. Observez Christa Markwalder – pro-européenne, présidente pressentie du Conseil national (libérale-radicale, Berne). L’affaire de ses liens avec le Kazakhstan se calmerait. Mais gare au dernier mot !

 

Et le Conseil fédéral ? La socialiste Simonetta Sommaruga, la PDC Doris Leuthard et la PBD Eveline Widmer-Schlumpf y sont des figures fortes. Le Parlement, ce 18 octobre, sera-t-il remodelé ? Le destin de Widmer-Schlumpf – qui ouvre un débat sur l’amnistie fiscale – en sera-t-il effleuré ? Le 9 décembre, ce sera l’autre suspense.