Au Conseil fédéral, Filippo Lombardi ? Le Tessinois, chef du groupe PDC au Parlement, serait en piste (« NZZ am Sonntag » du 13 septembre). Il pourrait être l’homme de la situation en cas de retrait de la PBD Eveline Widmer-Schlumpf et du refus du Parlement d’élire un 2e UDC. Lombardi aurait des affinités, selon certains, avec l’UDC et la Ligue des Tessinois. Mieux ! La Suisse italienne – après 16 ans – retrouverait avec lui l’Exécutif. Même ses ennuis passés s’oublient (infractions routières, tirage contesté du « Giornale del Popolo »). Sa présidence du Conseil des Etats est saluée. Au Conseil fédéral, il rejoindrait les Maurer, Schneider-Ammann, Burkhalter, Leuthard, Sommaruga et Berset (1 UDC, 2 libéraux-radicaux, 1 PDC, 2 socialistes). Mais Lombardi, au Parlement, ferait-il une majorité ?
Hors-course, Philipp Müller ? L’Argovien, président libéral-radical, est impliqué dans un accident de la route. Il suspend sa campagne pour le Conseil des Etats. Or, un sondage le donne deuxième (derrière la socialiste Pascale Bruderer, mais devant l’UDC Hansjörg Knecht et la PDC Ruth Humbel, « Aargauer Zeitung » du 12 septembre). Sous son impulsion, les libéraux-radicaux se redressent. Mais, aux élections (18 octobre et 9 décembre), Müller et le parti garderont-ils leur élan ?
En panne, les partisans de la libre-circulation des personnes Suisse-Europe ? L’initiative RASA « Sortons de l’impasse » d’Andreas Auer et de ses amis passerait mal (29% de oui, 44,2% de non, sondage Contract Media, « SonntagsZeitung » et « Le Matin Dimanche » du 13 septembre). Elle veut abolir le texte UDC « contre l’immigration de masse » de 2014. Le blocage Suisse-Europe, lui, dure.