Maya Graf ! La plus célèbre élue de Suisse menacée d’éviction aux élections du 18 octobre, c’est elle. A Bâle-Campagne, cette Conseillère nationale verte est mise en danger par la dissidence des Verts indépendants de Jürg Wiedemann et Esther Maag, par la rivalité des Evangéliques. Son élimination claquerait fort. Arrivée en 2001, Maya Graf brille dans le film de Jean-Stéphane Bron « Le Génie Helvétique » (2003), impose une initiative anti-OGM (2005), devient la première présidente verte du Conseil national (2012-2013). Une vraie vedette.
Mais d’autres femmes sont peut-être aussi en péril. C’est le cas, par exemple, de la PDC Anne Seydoux-Christe dans le Jura (guettée par son colistier Pierre Kohler), des socialistes Ursula Schneider Schüttel et Valérie Piller Carrard à Fribourg (des rivaux masculins se profilent derrière elles). Gare !
Des hommes politiques connus luttent. Certains combats font rage au Conseil des Etats. L’indépendant Thomas Minder à Schaffhouse (avec des rivaux libéral-radical et socialiste). Le PBD Werner Luginbühl à Berne (visé par l’UDC Albert Rösti). Peut-être le socialiste et syndicaliste Paul Rechsteiner à Saint-Gall (si le PDC lance le paysan Markus Ritter). Le PDC Jacques Neirynck dans le canton de Vaud (entrée en lice du PDC Claude Béglé). L’UDC Raymond Clottu à Neuchâtel (le canton recule de 5 à 4 sièges au Conseil national). Le libéral-radical Jean-René Germanier en Valais (le jeune Philippe Nantermod monte, mais le canton passe de 7 à 8 sièges au National). Avertissement : aucune place n’est garantie.