A droite? Parmelin, Aeschi, Gobbi. Schneider-Ammann, Markwalder, Comte.

 

« A droite », toute ? La Législature 2015-2019, en Berne fédérale, fuse. Les « droites » y grandissent. Soit : l’UDC de Toni Brunner, les libéraux-radicaux de Philipp Müller et leurs alliés. Le « centre-gauche », lui, se tasse. C’est-à-dire : le PDC de Christophe Darbellay, le PBD de Martin Landolt, les Verts libéraux de Martin Bäumle, les Verts historiques d’Adèle Thorens, les socialistes de Christian Levrat et leurs proches. Des dossiers chauds – asile, Europe, prévoyance vieillesse, énergie, secret bancaire, armée, etc – frémissent. Gare !

 

Virage à droite le 9 décembre ? Le Parlement y élit le successeur de la PBD Eveline Widmer-Schlumpf au Conseil fédéral. Guy Parmelin (Vaud), Thomas Aeschi (Zoug) et Norman Gobbi (Lega-Tessin), candidats UDC, sont en piste. Un autre peut surgir. L’élu rejoindrait l’équipe des Ueli Maurer, Didier Burkhalter, Johann Schneider-Ammann, Doris Leuthard, Simonetta Sommaruga, Alain Berset (1 UDC, 2 libéraux-radicaux, 1 PDC, 2 socialistes). 2 UDC ? Sûr ?

 

Trois autres têtes seront libérales-radicales. Elles sont hors de la « droite dure ». Le Bernois Schneider-Ammann – Economie, Formation et Recherche – présidera la Confédération. Ex-patron, plutôt bien perçu à gauche, il soigne le chômage partiel. La Bernoise Christa Markwalder – Européenne affirmée – pilotera le Conseil national. Le Neuchâtelois Raphaël Comte – fédéraliste opposé à l’ouverture uniforme des commerces – guidera le Conseil des Etats. Prenez aussi la Conférence de l’ONU sur le climat à Paris. Avec la présidente socialiste Simonetta Sommaruga et la ministre PDC Doris Leuthard, la Suisse devrait y garder une image de progrès. Espoirs.