Theresa May. Hillary Clinton. Bon, pour Leuthard, Sommaruga et les « nouvelles ».

 

Theresa May ! La nouvelle Première ministre de Grande-Bretagne, c’est elle. Elle est Conservatrice. Margaret Thatcher la précède (1979-1990). Hillary Clinton ! La première Présidente des Etats-Unis, ce pourrait être elle. Elle est Démocrate. Les 44 présidents précédents sont tous des hommes. Attention, il faudra confirmer.

 

Cette ascension de femmes en suit d’autres. Voyez l’Europe. Dès 2005, la chrétienne-démocrate Angela Merkel est la première Chancelière d’Allemagne. Des femmes d’influence prennent la mairie de villes importantes. Anne Hidalgo, une socialiste, à Paris. Virginia Raggi et Chiara Appendino, du Mouvement 5 Etoiles, à Rome et Turin. En Asie, en Amérique latine et ailleurs, d’autres politiciennes de pointe montent vers les sommets. Pour le Secrétariat général de l’ONU, plusieurs femmes sont évoquées. La Bulgare Irina Bokowa en fait partie. Et ce n’est pas tout.

 

Pour la Suisse, cette ascension stimule. Car les Conseillères fédérales sont en repli. Restent Doris Leuthard (PDC) et Simonetta Sommaruga (socialiste). Pour leur succéder, on voit encore peu de femmes. A ce jour, la Suisse totalise 7 Conseillères fédérales (sur 116 Sages). Certains successeurs sont des hommes. Pour Elisabeth Kopp, Kaspar Villiger (2 radicaux). Pour Micheline Calmy-Rey, Alain Berset (2 socialistes). Pour Eveline Widmer-Schlumpf (UDC-PBD), Guy Parmelin (UDC). Seules se suivent directement Ruth Dreifuss et Micheline Calmy (2 socialistes). Se suivent indirectement – elles « encadrent » Christoph Blocher (UDC) – Ruth Metzler (PDC) et Eveline Widmer-Schlumpf (UDC-PBD). Sûr : on peut faire mieux.