Suisse-Europe, au secours! Rebelo de Sousa. Miroslav Lajcak. Luzius Wasescha.

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AELE ! Ce qu’il reste de l’Association européenne de libre-échange débloquera-t-il les relations Suisse – Union européenne ? Cette AELE est réduite à 4 acteurs – Suisse, Liechtenstein, Norvège, Islande. Trois sont associés à l’Union par l’Espace économique européen (refusé par la Suisse en 1992). D’autres adhèrent à l’Union. Mais la Suisse garde le contact avec tous. C’est le cas de la Grande-Bretagne de Theresa May – qui quitte l’Union. C’est le cas aussi du Portugal de Marcelo Rebelo de Sousa – en visite d’Etat de 2 jours. Johann Schneider-Ammann, président suisse 2016, accueille. Aubaine ?

 

1960 ! La Suisse, la Grande-Bretagne, le Portugal et d’autres fondent l’AELE. C’est une rivale de l’Europe intégrée (Communauté, puis Union européenne). Mais le transfert de plusieurs pays dans l’Europe intégrée l’affaiblit. Aujourd’hui, la Grande Bretagne de Theresa May en ressort (échéance 2019). Les modalités de sa sortie pourraient aider au déblocage Suisse-Union (immigration, institutions, etc). Le Portugal de Marcelo Rebelo de Sousa, lui, reste dans l’Union. Fragile, son économie en dépend fortement. Marge plus limitée ?

 

Mais quoi ! Les blocages Suisse-Union sont tels que tout doit être tenté. Johann Schneider-Ammann fait donc bien de recevoir Marcelo Rebelo de Sousa. Mieux ! Son collègue Didier Burkhalter, ce 20 octobre, est bien inspiré d’inviter Miroslav Lajcak – ministre slovaque des Affaires étrangères. Car la Slovaquie préside l’Union pour 6 mois. A ne pas rater. Mort à 70 ans, ex-ambassadeur, grand Européen, le Grison Luzius Wasescha, lui, va manquer. Coup dur.