40 mg levitra too much Erdogan, Poutine, Xi, Castro, Khomeiny, Staline. Face aux régimes « durs ».

Un cas, la Turquie du président Erdogan ! C’est l’un des régimes « durs » avec lesquels la Suisse de Didier Burkhalter peine à maintenir des relations courtoises durables. La campagne du 16 avril en Turquie pour le renforcement du président fournit une image forte. Ainsi, la Suisse de Burkhalter – par souci de liberté d’expression – autorise des réunions électorales turques. Mais d’autres – cantons, communes, hôtels – résistent. Burkhalter et son collègue Mevlüt Cavusoglu se parlent. Mais, samedi à Berne, une affiche litigieuse montre un révolver pointé sur la tempe d’Erdogan (« Tue Edogan avec ses propres armes »). L’ambassadeur et une consule suisses sont convoqués. Des procédures pénales sont ouvertes. Le ton est vif.

 

Cela commence avant Erdogan. En Suisse, la qualification des violences anti-arméniennes des années 1915 divise. Le Conseil national, contrairement au Conseil des Etats ou au Conseil fédéral, ose « génocide » (2003). La Cour européenne des droits de l’homme – au nom de cette liberté d’expression – donne raison au négateur de génocide Dogu Perincek (2016). Le traitement infligé aux Kurdes de Turquie suscite d’autres malaises. Grincements.

 

Turquie ? La Suisse sait cultiver des liens civilisés avec des régimes durs. Russie de Poutine (Crimée annexée, opposants malmenés). Chine de Xi Jinping (Tibet, Xinjiang et dissidents réprimés). Cuba des Castro, Iran de Khomeiny et d’autres (liens avec les Etats-Unis assurés). C’est surtout vrai depuis Max Petipierre (1944-1961). Avant, on assiste à d’autres crispations (ex : Motta et Pilet-Golaz face à l’URSS de Staline). On peut toujours mieux faire.