Y aura-t-il – à l’élection du 21 mai – un « effet Guy Parmelin » dans le Pays de Vaud ? Le 30 avril, Jacques Nicolet, candidat UDC au Conseil d’Etat, ne sort que 8e (pour 7 sièges). Le précèdent : Pascal Broulis, Pierre-Yves Maillard, Jacqueline de Quattro, Philippe Leuba et Nuria Gorrite (élus), Béatrice Métraux et Cesla Amarelle (en piste pour le 21 mai). Broulis, de Quattro et Leuba sont libéraux-radicaux, Maillard, Gorrite et Amarelle socialistes, Métraux Verte historique. Cesla Amarelle – pour la succession Anne-Catherine Lyon – y serait la seule nouvelle venue. A confirmer.
Mais gare au 21 mai ! L’UDC Nicolet et la Verte libérale Isabelle Chevalley – soutenus par les libéraux-radicaux – y nouent une alliance rare. Rude affaire. Car les trois candidats libéraux-radicaux sont élus dès le 30 avril. Leurs troupes se mobiliseront-elles le 21 mai ? Sinon, Béatrice Métraux et Cesla Amaralle seraient élues. Du coup, une majorité de femmes et de gauche – à l’Exécutif – se maintiendrait. Bref, l’UDC du Conseiller fédéral vaudois Guy Parmelin subirait un nouvel échec. A vérifier aussi.
Surprise ! Seraient perdants au Grand Conseil vaudois UDC (25, -2) et socialistes (37, -3). Cet effritement contrasterait avec d’autres scrutins cantonaux. Y gagneraient les libéraux-radicaux (49, +3), les Verts historiques (21, +2) et les Verts libéraux (7, +1). Resteraient stables : PDC/Vaud libre (6), la gauche dure (5). Les équilibres, entre droite (74), centre (13) et gauche (63), changeraient peu. Donc, pour les élections fédérales 2019, mieux vaut ne pas parier.