« Jeunes » en politique ! Face aux « vieux », combien pèsent-ils ? Voyez la Jeunesse socialiste de Tamara Funiciello. Spécialiste de « coups », elle lance une initiative pour faire payer aux riches plus d’impôts (initiative « 99% »). Spectaculaire, elle manifeste devant la maison de Magdalena Martullo-Blocher, fille de Christoph, Conseillère nationale UDC et cheffe d’entreprise. Le 24 septembre, elle rejoint « la gauche de la gauche » pour faire tomber la réforme des retraites pilotée par le socialiste Alain Berset. Parmi ses « alliés objectifs », elle trouve – avec des arguments différents – les jeunes libéraux-radicaux d’Andri Silberschmidt et d’autres acteurs « de droite ». A la hausse ?
1991 ! Peuple et cantons abaissent la majorité politique de 20 à 18 ans. Depuis, les tentatives se multiplient pour descendre à 16 ans. Glaris y est pionnier (dès 2007). Mathias Reynard, socialiste et Conseiller national valaisan, en fait une proposition parlementaire. Didier Burkhalter, libéral-radical et Conseiller fédéral sortant, lui manifeste de la sympathie. Dans les Parlements de jeunes, des politiciens de demain se font la main et préparent le terrain.
Attention ! Avec l’allongement de l’espérance de vie, le risque est sérieux de favoriser une politique de « vieux ». Car, selon des enquêtes, ces « vieux » seraient plus enclins à voter et à élire que les « jeunes ». Il leur arrive aussi d’être mieux informés de la chose publique. L’abaissement de la majorité politique, par exemple, y ferait contre-poids. Mais il reste à lutter.