Suisse de Berset, Europe de Juncker, Amérique de Trump – qui gagne?

2018 ! La Suisse du président Alain Berset – face à un monde plus flou – y gagne-t-elle ? Voyez l’Union européenne de Jean-Claude Juncker. Ce grand partenaire se fissure. Sortie de la Grande-Bretagne de Theresa May. Fièvres populistes à l’Est. Retour de l’extrême-droite fpö en Autriche (le président Berset la visite en primeur). Coalition difficile dans l’Allemagne d’Angela Merkel (plus de 3 mois après les élections du 24 septembre). Et la relation Suisse-Union se regèle. Mais la France d’Emmanuel Macron laisse espérer. Hors d’Europe, les Etats-Unis de Donald Trump ajoutent à l’agitation. Des autres acteurs (ex : Russie de Vladimir Poutine, Chine de Xi Jinping), des signaux variés crépitent. A trier.

 

Et pourtant ! Plusieurs clignotants, pour la Suisse d’Alain Berset, sont au vert. Les prévisions de croissance sont optimistes. Mieux ! Le regain d’inflation (+0,5% en 2017) pourrait être une bonne nouvelle. Même la possible confirmation du « virage à droite » des élections 2015 n’est pas partout ressentie comme un péril. Mais il faudra vérifier. Score le 4 mars de l’initiative « No Billag » contre la redevance radio-télévision. Contenu des nouvelles versions de la réforme des retraites ou de la fiscalité des entreprises. Relance – ou non – du dialogue Suisse-Europe. Gare aux surprises !

 

Alors ? La Suisse se porte-t-elle bien quand le reste du monde se trouble ? Du calme ! Car, au-delà des agitations de surface, les indicateurs économiques sont plutôt au beau dans des espaces tels que l’Union européenne de Juncker ou les Etats-Unis de Trump. Eux aussi, on les préfère en bonne forme. Attention !