Destins. Castella, Schnegg et Beatrice Simon. Maurer et Magdalena. Les gauches.

En forme, les libéraux-radicaux de Petra Gössi ? A Fribourg, Didier Castella prend le siège de la Verte Marie Garnier au Conseil d’Etat. Il y domine la socialiste Valérie Piller-Carrard (32.448 contre 25.446). Du coup, le centre-droit se renforce. 3 PDC (Godel, Siggen, Curty). 2 PLR (Ropraz, Castella). 2 socialistes (Demierre, Steiert). La gauche divisée, elle, échoue. La mise hors-course de la Verte Sylvie Bonvin-Sansonnens irrite. Mais, pour le PLR suisse de Petra Gössi, Didier Castella est un nouveau succès. Et 2019 approche.

 

En reprise, l’UDC d’Albert Rösti ? Et d’un, Ueli Maurer, l’un des deux Conseillers fédéraux UDC (avec Guy Parmelin), se représente en 2019. A 69 ans, il franchirait ainsi la limite non-écrite des 70 ans. Vrai : l’élection d’un successeur « blochérien » à l’Exécutif serait délicate. En maintenant Maurer, l’UDC diffère cette rude épreuve. Et de deux, Magdalena Martullo-Blocher accède à la présidence. Zurichoise élue dans les Grisons, elle remplace son père Christoph – stratège historique. Or, l’UDC réalise dans les cantons des scores variables. Sauveuse, Magdalena ? Pari.

 

Sauvé, le PBD de Martin Landolt ? A Berne, sa Conseillère d’Etat Beatrice Simon sort en tête. Ce qui n’est pas rien. Suivent Christoph Ammann (PSS), Christoph Neuhaus (UDC), Evi Allemann (PSS), Philippe Müller (PLR), Christine Häsler (Verte), Pierre Alain Schnegg (UDC). Le centre-droit garde donc sa majorité. Schnegg profite de la rivalité à gauche – dans le Jura bernois – entre Christophe Gagnebin (PSS, 8e) et Maurane Riesen (PSA, 11e). Comme à Fribourg, la gauche divisée trébuche. Alerte.