Petra Gössi, qui d’autre ? La présidente et ses libéraux-radicaux marquent ce 25 mars deux nouveaux points. Au Parlement bernois, ils prennent 20 sièges sur 160 (+3). Au Gouvernement fribourgeois, ils saisissent – grâce à Didier Castella – 2 sièges sur 7 (+1). Aux élections fédérales 2015 déjà, le PLR, encore présidé par Philipp Müller, marque son premier redressement depuis 1979. Puis, dès 2016, il confirme dans les cantons. Les gagnants seraient donc le PLR de Petra Gössi (+2%, « Bund » et « Tages-Anzeiger », 27 mars), les socialistes de Christian Levrat (+0,9%), les Verts de Regula Rytz (+0,5%). Les perdants, eux, seraient le PDC de Gerhard Pfister et le PBD de Martin Landolt (-1,2%), l’UDC d’Albert Rösti (-0,4%), les Verts libéraux de Jürg Grossen (-0,1%). Petra Gössi, superstar ?
Il y a de grosses nuances. Ce 25 mars, les socialistes de Levrat font mieux au Législatif bernois (+5) que dans les Exécutifs bernois et fribourgeois. L’UDC d’Albert Rösti subit une nouvelle déception au Parlement bernois (-3). Les changements sont plus faibles – toujours à Berne – chez les Verts et le PBD (-1 chacun), nuls chez les Verts libéraux. Tout peut encore changer.
Petra Gössi ! Bien sûr, son mérite est partagé par les Conseillers fédéraux PLR (Didier Burkhalter, Johann Schneider-Ammann, Ignazio Cassis), les chefs du groupe parlementaire, les cadres PLR dans les cantons. Une certaine usure de l’UDC de Rösti (et Blocher) comme l’effritement du PDC de Pfister et du PBD de Landolt y ajoutent peut-être. Mais les élections 2019 seront le vrai test. Sérieux.