Burkhalter amer. Multinationales visées. UDC et PDC troublés. Signaux contraires.

Didier Burkhalter ! Ce Conseiller fédéral libéral-radical – aile « centriste » – quitte le Conseil fédéral en 2017 pour divergences au Collège. Ventes d’armes risquées (ex : Arabie saoudite). Egalité des salaires femmes-hommes freinée. Cette confession confirmerait le « virage à droite » de 2015. Aujourd’hui, 2 socialistes (Alain Berset, Simonetta Sommaruga) gouvernent avec 2 UDC (Ueli Maurer, Guy Parmelin), 2 PLR (Johann Schneider-Ammann, Ignazio Cassis) et une PDC (Doris Leuthard). Mais, à 18 mois des élections fédérales 2019, d’autres signaux – parfois contraires – crépitent.

 

Simonetta Sommaruga ! L’initiative « Entreprises responsables » – qu’elle affronte – décolle-t-elle ? Des multinationales établies en Suisse se livreraient à des actes critiquables contre l’être humain et l’environnement dans le monde (« Papers » divers). Glencore d’Ivan Glasenberg (ex-Marc Rich). Jean-Claude Bastos. D’autres peut-être. Une Commission du Conseil national oppose à l’initiative un contreprojet (par 18 à 1). Mais tout est à faire.

 

UDC d’Albert Rösti ? Ce parti de droite rénové par Christoph Blocher culmine en 2015 (29,4%). Depuis, il alterne gains et pertes. On parle redressement, éloignement de Blocher (« SonntagsZeitung », « NZZ am Sonntag », 22 avril). PDC de Gerhard Pfister ? Lui est au plancher en 2015 (11,6%). Et il recule encore. Le règne du « droitier » Pfister aide peu. Retour au centre ? Le Jurassien Charles Juillard devient vice-président. A Genève, le PDC résiste. Mais son ministre Luc Barthassat doit se sauver le 6 mai. Bref, le retour « au centre » de la politique suisse en 2019 est tout sauf sûr. Mais qui sait ?

 

 

Virage à Droite ? Retour au Centre ? A 18 mois des élections fédérales 2019, des signaux contraires crépitent.