Ignazio Cassis contre Donald Trump ! Ecoutez le ministre suisse. La décision du président américain de sortir de l’accord destiné à empêcher l’Iran islamique de se doter de l’arme atomique, dit-il, est une erreur. Or, c’est en partie sur sol suisse que cet accord naît. C’est par la Suisse que se parlent l’Iran et les Etats-Unis. La Suisse de Cassis, puissance diplomatique, fera tout pour renouer les fils. Pari.
Vie chère, non ! Voyez l’initiative « Pour des prix équitables ». On trouve tout le monde dans le comité. Des socialistes (Anita Fetz, Didier Berberat, Rudolf Strahm). Des Verts historiques (Robert Cramer). Des Verts libéraux (Jürg Grossen). Des PBD (Urs Gasche). Des PDC (Jean-René Fournier). Des libéraux-radicaux (Olivier Feller). Des UDC (Hannes Germann). Divers groupes. Mobilisation rare. L’initiative cible par exemple les entreprises « relativement dominantes ». Bon, le Conseil fédéral préfère un contreprojet indirect. Il voudrait plus de garantie de l’emploi. Plus de respect des engagements internationaux de la Suisse. Gageure ?
Question : ce contreprojet indirect peut-il s’écarter vraiment de l’initiative ? Car le Conseil fédéral ressemble au comité d’initiative. Qu’y voit-on ? Les socialistes Simonetta Sommaruga et Alain Berset. La PDC Doris Leuthard. Les libéraux-radicaux Johann Schneider-Ammann (titulaire du dossier) et Ignazio Cassis. Les UDC Ueli Maurer et Guy Parmelin. Non, l’enjeu, c’est l’efficacité de l’initiative – ou de son contreprojet indirect. D’autres tentatives de réduire les prix suisses surfaits déçoivent (importations parallèles. « Cassis de Dijon », etc). Il faut s’accrocher.