Netanyahu, Berset – fossé? Berne, Londres, Bruxelles – échecs?

Israël ! L’Etat hébreu – reconnu par l’ONU dès 1948 – fâche-t-il le monde ? Son Parlement en fait l’Etat-Nation du peuple juif, nomme l’hébreu seule langue officielle (non l’arabe), consolide Jérusalem comme capitale. Benjamin Netanyahu est content. L’Américain Donald Trump lui donne des ailes. Mais la population israélienne d’origine arabe, forte de 17,5%, serait déclassée. Israël, qui se veut démocratique, y perdrait en crédibilité. Son statut ressemblerait aux Etats à religion officielle unique (vrai : le judaïsme est à la fois religieux et culturel). Du coup, il tournerait le dos aux traditions laïques – ou pluralistes – d’autres démocraties. Casse-cou ?

 

La Suisse d’Alain Berset ? Depuis la Réforme protestante, le pluralisme règne. En 1866, la Suisse accorde aux juifs la liberté d’établissement. En 1973 et 2001, elle abolit les rigueurs anticatholiques du Sonderbund et du Kulturkampf (jésuites, couvents, évêchés). Mais, en 2009, une initiative UDC interdit de nouveaux minarets. En 2013, le Tessin bannit le voile intégral (une initiative fédérale suit). Dans les cantons, on voit de tout. Genève et Neuchâtel séparent Eglise et Etat. D’autres reconnaissent des Eglises officielles. L’Etat fédéral, lui, garantit la liberté de croyance. Alors ? La Suisse et Israël se tournent-ils le dos ? A creuser.

 

Europe ! En Grande-Bretagne comme en Suisse, l’échec menace. A Londres, Theresa May n’écarte plus une absence d’accord sur le Brexit avec Bruxelles. Avec Berne, le fossé sur la libre-circulation des personnes et les mesures d’accompagnement paraît redoutable. Le pire ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Netanyahu, Berset – fossé ? Berne, Londres, Bruxelles – échecs ?

Israël ! L’Etat hébreu – reconnu par l’ONU dès 1948 – fâche-t-il le monde ? Son Parlement en fait l’Etat-Nation du peuple juif, nomme l’hébreu seule langue officielle (non l’arabe), consolide Jérusalem comme capitale. Benjamin Netanyahu est content. L’Américain Donald Trump lui donne des ailes. Mais la population israélienne d’origine arabe, forte de 17,5%, serait déclassée. Israël, qui se veut démocratique, y perdrait en crédibilité. Son statut ressemblerait aux Etats à religion officielle unique (vrai : le judaïsme est à la fois religieux et culturel). Du coup, il tournerait le dos aux traditions laïques – ou pluralistes – d’autres démocraties. Casse-cou ?

 

La Suisse d’Alain Berset ? Depuis la Réforme protestante, le pluralisme règne. En 1866, la Suisse accorde aux juifs la liberté d’établissement. En 1973 et 2001, elle abolit les rigueurs anticatholiques du Sonderbund et du Kulturkampf (jésuites, couvents, évêchés). Mais, en 2009, une initiative UDC interdit de nouveaux minarets. En 2013, le Tessin bannit le voile intégral (une initiative fédérale suit). Dans les cantons, on voit de tout. Genève et Neuchâtel séparent Eglise et Etat. D’autres reconnaissent des Eglises officielles. L’Etat fédéral, lui, garantit la liberté de croyance. Alors ? La Suisse et Israël se séparent-ils ? A creuser.

 

Europe ! En Grande-Bretagne comme en Suisse, l’échec menace. A Londres, Theresa May n’écarte plus une absence d’accord sur le Brexit avec Bruxelles. Avec Berne, le fossé sur la libre-circulation des personnes et les mesures d’accompagnement paraît redoutable. Le pire ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Israël ! L’Etat hébreu – reconnu par l’ONU dès 1948 – fâche-t-il le monde ? Son Parlement en fait l’Etat-Nation du peuple juif, nomme l’hébreu seule langue officielle (non l’arabe), consolide Jérusalem comme capitale. Benjamin Netanyahu est content. L’Américain Donald Trump lui donne des ailes. Mais la population israélienne d’origine arabe, forte de 17,5%, serait déclassée. Israël, qui se veut démocratique, y perdrait en crédibilité. Son statut ressemblerait aux Etats à religion officielle unique (vrai : le judaïsme est à la fois religieux et culturel). Du coup, il tournerait le dos aux traditions laïques – ou pluralistes – d’autres démocraties. Casse-cou ?

 

La Suisse d’Alain Berset ? Depuis la Réforme protestante, le pluralisme règne. En 1866, la Suisse accorde aux juifs la liberté d’établissement. En 1973 et 2001, elle abolit les rigueurs anticatholiques du Sonderbund et du Kulturkampf (jésuites, couvents, évêchés). Mais, en 2009, une initiative UDC interdit de nouveaux minarets. En 2013, le Tessin bannit le voile intégral (une initiative fédérale suit). Dans les cantons, on voit de tout. Genève et Neuchâtel séparent Eglise et Etat. D’autres reconnaissent des Eglises officielles. L’Etat fédéral, lui, garantit la liberté de croyance. Alors ? La Suisse et Israël se séparent-ils ? A creuser.

 

Europe ! En Grande-Bretagne comme en Suisse, l’échec menace. A Londres, Theresa May n’écarte plus une absence d’accord sur le Brexit avec Bruxelles. Avec Berne, le fossé sur la libre-circulation des personnes et les mesures d’accompagnement paraît redoutable. Le pire ?