La présidence Berset. Le tournant Parmelin-Cassis. Des grognes invisibles?

Etonnant, Alain Berset ! Le président 2018 est dans une situation plutôt rare. Pour beaucoup, le Fribourgeois socialiste est une figure forte. Son aisance est remarquée en Suisse comme dans le monde. Mais la recomposition de l’Exécutif pourrait le freiner. On en dira autant de Simonetta Sommaruga (socialiste aussi) ou Doris Leuthard (PDC). Le quatuor « de droite » en profite. Ueli Maurer et Guy Parmelin (UDC). Johann Schneider-Ammann et Ignazio Cassis (PLR). Tournant en 2015 et 2017. Parmelin et Cassis, successeurs d’Eveline Widmer-Schlumpf (PBD) et Didier Burkhalter (PLR), changent la donne. Et poussent « à droite ».

 

Bref, Alain Berset préside dans un climat spécial. Ainsi, le Collège serait tenté par des correctifs « délicats ». Lutte contre la sous-enchère salariale (entre Suisse et Europe). Ventes d’armes en zones de conflit. Aide aux réfugiés palestiniens. Soutien aux crèches. Bon, le dernier mot n’est pas dit. Car il faut compter avec le Parlement (Conseil national « droitier », Conseil des Etats « centriste »), avec le peuple. Le bilan des votes populaires 2016-2018, d’ailleurs, n’est pas très « droitier ». Ce sont des acteurs « de droite », mais aussi de la « gauche dure », qui rejettent la réforme des retraites. Nuance.

 

Surprise ? Les discours du 1er août des Conseillers fédéraux reflètent peu de grognes. Alain Berset s’y lance en romanche. Les relations humaines seraient donc bonnes. En général, les querelles éclatent rarement au-dehors (ex : le catholique-conservateur fribourgeois Jean-Marie Musy face au radical argovien Edmund Schulthess dans l’entre-deux-guerres). Mais qui sait ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Etonnant, Alain Berset ! Le président 2018 est dans une situation plutôt rare. Pour beaucoup, le Fribourgeois socialiste est une figure forte. Son aisance est remarquée en Suisse comme dans le monde. Mais la recomposition de l’Exécutif pourrait le freiner. On en dira autant de Simonetta Sommaruga (socialiste aussi) ou Doris Leuthard (PDC). Le quatuor « de droite » en profite. Ueli Maurer et Guy Parmelin (UDC). Johann Schneider-Ammann et Ignazio Cassis (PLR). Tournant en 2015 et 2017. Parmelin et Cassis, successeurs d’Eveline Widmer-Schlumpf (PBD) et Didier Burkhalter (PLR), changent la donne. Et poussent « à droite ».

 

Bref, Alain Berset préside dans un climat spécial. Ainsi, le Collège serait tenté par des correctifs « délicats ». Lutte contre la sous-enchère salariale (entre Suisse et Europe). Ventes d’armes en zones de conflit. Aide aux réfugiés palestiniens. Soutien aux crèches. Bon, le dernier mot n’est pas dit. Car il faut compter avec le Parlement (Conseil national « droitier », Conseil des Etats « centriste »), avec le peuple. Le bilan des votes populaires 2016-2018, d’ailleurs, n’est pas très « droitier ». Ce sont des acteurs « de droite », mais aussi de la « gauche dure », qui rejettent la réforme des retraites. Nuance.

 

Surprise ? Les discours du 1er août des Conseillers fédéraux reflètent peu de grognes. Alain Berset s’y lance en romanche. Les relations humaines seraient donc bonnes. En général, les querelles éclatent rarement au-dehors (ex : le catholique-conservateur fribourgeois Jean-Marie Musy face au radical argovien Edmund Schulthess dans l’entre-deux-guerres). Mais qui sait ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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