Armes atomiques – match Cassis – Carlo Sommaruga? Europe – cap maintenu!

Interdites, les armes nucléaires ? Le Conseil fédéral entre en collision avec le Conseil national. L’un refuse de signer le Traité 2017 de l’ONU « pour l’instant ». Au contraire, l’autre – emmené par le socialiste genevois Carlo Sommaruga – le presse de le signer et de le soumettre à ratification. Détail piquant, la Suisse, à l’ONU, approuve le Traité. Faut-il y voir un lien ? L’ONU vote le Traité le 7 juillet 2017. Ignazio Cassis remplace Didier Burkhalter au Conseil fédéral le 1er novembre. Ce nouveau Traité va plus loin que le Traité de non-prolifération de 1968. Que fera le Conseil des Etats ?

 

Pourquoi hésiter ? Le Gouvernement y voit des inconnues touchant la diplomatie du désarmement et la politique de sécurité. Mais la Suisse participera à la conférence des Etats comme observatrice. Une adhésion ultérieure au Traité n’est pas exclue. Rappel : le Conseil fédéral, entre 1945 et 1988, mène des études sur l’acquisition d’armes atomiques. Puis, il renonce. Plus tard, en 1996, il adhère à la « Participation pour la Paix » de l’OTAN. Coïncidence ?

 

Sont puissances nucléaires : les Etats-Unis, la Russie, la Grande-Bretagne, la France et la Chine ; l’Inde, le Pakistan et la Corée du Nord. Certains ajoutent Israël. L’Iran fait débat. Quant à l’Afrique du Sud, elle abandonne des préparatifs avec la fin de l’« apartheid ». Tous les Etats détenant l’arme nucléaire – remarque le Conseil fédéral – se sont tenus à l’écart des négociations. 122 Etats de l’ONU ont voté le Traité (sur 192), les Pays-Bas ont voté contre, Singapour s’est abstenue. Suisse – Europe enfin : le Conseil fédéral, malgré les appels à la suspension des négociations, maintient le cap.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Interdites, les armes nucléaires ? Le Conseil fédéral entre en collision avec le Conseil national. L’un refuse de signer le Traité 2017 de l’ONU « pour l’instant ». Au contraire, l’autre – emmené par le socialiste genevois Carlo Sommaruga – le presse de le signer et de le soumettre à ratification. Détail piquant, la Suisse, à l’ONU, approuve le Traité. Faut-il y voir un lien ? L’ONU vote le Traité le 7 juillet 2017. Ignazio Cassis remplace Didier Burkhalter au Conseil fédéral le 1er novembre. Ce nouveau Traité va plus loin que le Traité de non-prolifération de 1968. Que fera le Conseil des Etats ?

 

Pourquoi hésiter ? Le Gouvernement y voit des inconnues touchant la diplomatie du désarmement et la politique de sécurité. Mais la Suisse participera à la conférence des Etats comme observatrice. Une adhésion ultérieure au Traité n’est pas exclue. Rappel : le Conseil fédéral, entre 1945 et 1988, mène des études sur l’acquisition d’armes atomiques. Puis, il renonce. Plus tard, en 1996, il adhère à la « Participation pour la Paix » de l’OTAN. Coïncidence ?

 

Sont puissances nucléaires : les Etats-Unis, la Russie, la Grande-Bretagne, la France et la Chine ; l’Inde, le Pakistan et la Corée du Nord. Certains ajoutent Israël. L’Iran fait débat. Quant à l’Afrique du Sud, elle abandonne des préparatifs avec la fin de l’« apartheid ». Tous les Etats détenant l’arme nucléaire – remarque le Conseil fédéral – se sont tenus à l’écart des négociations. 122 Etats de l’ONU ont voté le Traité (sur 192), les Pays-Bas ont voté contre, Singapour s’est abstenue. Suisse – Europe enfin : le Conseil fédéral, malgré les appels à la suspension des négociations, maintient le cap.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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