Le fisc et l’AVS. La réforme permanente. Stich, Dreifuss, Sommaruga, Leuthard.

Bloquée, la Suisse 2018 ? Pas sûr. L’audacieux projet associant fiscalité des entreprises et financement de l’AVS perce. Né au Conseil des Etats (« centriste »), il plaît à une commission du Conseil national (« droitier »). Ce serait un exploit. Car les grandes réformes de l’impôt et des retraites sont riches en échecs. Deux refus claquent en 2017. Pour les succès d’envergure, il faut remonter à 1993 (TVA, sous Otto Stich). Ou à 1995 (10e révision de l’AVS, sous Ruth Dreifuss). Pour gagner, il faut s’accrocher.

 

Mieux ! La Législature 2015-2019 – jusqu’à présent – offre des surprises. Certes, Conseil national et Conseil fédéral virent « à droite ». Certes, le Conseil des Etats reste « au centre ». Mais voyez les votes populaires. La politique des étrangers tient plutôt bon (2e vote sur les étrangers criminels, loi sur l’asile, naturalisations). Le financement de la radio-télévision est protégé (rejet de « No Billag »). Une sortie « lente » de l’énergie nucléaire passe la rampe. Simonetta Sommaruga et Doris Leuthard en sont deux héroïnes.

 

Vrai : la Suisse est en réforme permanente. Peuple, Parlement et Conseil fédéral donnent le tempo. Un rejet y est rarement définitif. D’autres projets les relancent. Voyez l’impôt et les retraites. Le lien Suisse – Union européenne annonce un blocage long. La Suisse y a-t-elle sa part ? Christoph Blocher et les isolationnistes. Paul Rechsteiner, Adrian Wüthrich et la défense des travailleurs. Les chefs de partis Petra Gössi (PLR), Gerhard Pfister (PDC), Christian Levrat (PSS). En face, les Européens de Jean-Claude Juncker, accablés de soucis, ne seraient plus toujours à l’écoute. Mais qui sait ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Bloquée, la Suisse 2018 ? Pas sûr. L’audacieux projet associant fiscalité des entreprises et financement de l’AVS perce. Né au Conseil des Etats (« centriste »), il plaît à une commission du Conseil national (« droitier »). Ce serait un exploit. Car les grandes réformes de l’impôt et des retraites sont riches en échecs. Deux refus claquent en 2017. Pour les succès d’envergure, il faut remonter à 1993 (TVA, sous Otto Stich). Ou à 1995 (10e révision de l’AVS, sous Ruth Dreifuss). Pour gagner, il faut s’accrocher.

 

Mieux ! La Législature 2015-2019 – jusqu’à présent – offre des surprises. Certes, Conseil national et Conseil fédéral virent « à droite ». Certes, le Conseil des Etats reste « au centre ». Mais voyez les votes populaires. La politique des étrangers tient plutôt bon (2e vote sur les étrangers criminels, loi sur l’asile, naturalisations). Le financement de la radio-télévision est protégé (rejet de « No Billag »). Une sortie « lente » de l’énergie nucléaire passe la rampe. Simonetta Sommaruga et Doris Leuthard en sont deux héroïnes.

 

Vrai : la Suisse est en réforme permanente. Peuple, Parlement et Conseil fédéral donnent le tempo. Un rejet y est rarement définitif. D’autres projets les relancent. Voyez l’impôt et les retraites. Le lien Suisse – Union européenne annonce un blocage long. La Suisse y a-t-elle sa part ? Christoph Blocher et les isolationnistes. Paul Rechsteiner, Adrian Wüthrich et la défense des travailleurs. Les chefs de partis Petra Gössi (PLR), Gerhard Pfister (PDC), Christian Levrat (PSS). En face, les Européens de Jean-Claude Juncker, accablés de soucis, ne seraient plus toujours à l’écoute. Mais qui sait ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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