Europe, frontaliers et armes atomiques. Le Drian, Cassis, Berset, Macron.

Qui sauvera la négociation Suisse – Union européenne ? La France ? Voyez la visite à Berne de son ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian à Ignazio Cassis. Eh bien, lui croit à la conclusion d’un accord-cadre avant la fin de l’année. Venant d’une France toujours influente dans l’Union, cet optimisme tranche avec d’autres signaux. Du coup, la rencontre du 12 septembre à Paris des présidents Emmanuel Macron et Alain Berset suscite la curiosité. Mais la négociation se fait entre la Suisse et l’Union. Gare !

 

Cet optimisme est piquant. Car les controverses Suisse-Union augmentent. Ainsi, l’Union souhaite modifier la règle pour les travailleurs frontaliers au chômage (318.500 frontaliers en Suisse, chiffre 2016). Aujourd’hui, le pays d’origine du frontalier chômeur paie. Selon l’Union, ce devrait être le pays où il travaille. Cette controverse n’est pas seule. Mesures d’accompagnement et revue à la baisse de la lutte contre la sous-enchère salariale. Tribunal arbitral. Aides publiques. Statut des bourses. Autre espoir ? Le ministre Johann-Schneider et le syndicaliste Paul Rechsteiner se parleraient en secret (selon « Tribune de Genève » et « 24 Heures »). A surveiller.

 

Oui, l’appui de la France serait précieux. A ce propos : le refus d’Ignazio Cassis et du Conseil fédéral de signer pour le moment le traité 2017 de l’ONU pour l’interdiction des armes nucléaires est rusé. Car la Suisse, en renonçant à l’arme et en adhérant au « Partenariat pour la Paix », se place de fait sous le « parapluie » de l’OTAN. Or, Etats-Unis, Grande-Bretagne et France, puissances atomiques, sont membres de l’OTAN. Autant les ménager.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Qui sauvera la négociation Suisse – Union européenne ? La France ? Voyez la visite à Berne de son ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian à Ignazio Cassis. Eh bien, lui croit à la conclusion d’un accord-cadre avant la fin de l’année. Venant d’une France toujours influente dans l’Union, cet optimisme tranche avec d’autres signaux. Du coup, la rencontre du 12 septembre à Paris des présidents Emmanuel Macron et Alain Berset suscite la curiosité. Mais la négociation se fait entre la Suisse et l’Union. Gare !

 

Cet optimisme est piquant. Car les controverses Suisse-Union augmentent. Ainsi, l’Union souhaite modifier la règle pour les travailleurs frontaliers au chômage (318.500 frontaliers en Suisse, chiffre 2016). Aujourd’hui, le pays d’origine du frontalier chômeur paie. Selon l’Union, ce devrait être le pays où il travaille. Cette controverse n’est pas seule. Mesures d’accompagnement et revue à la baisse de la lutte contre la sous-enchère salariale. Tribunal arbitral. Aides publiques. Statut des bourses. Autre espoir ? Le ministre Johann-Schneider et le syndicaliste Paul Rechsteiner se parleraient en secret (selon « Tribune de Genève » et « 24 Heures »). A surveiller.

 

Oui, l’appui de la France serait précieux. A ce propos : le refus d’Ignazio Cassis et du Conseil fédéral de signer pour le moment le traité 2017 de l’ONU pour l’interdiction des armes nucléaires est rusé. Car la Suisse, en renonçant à l’arme et en adhérant au « Partenariat pour la Paix », se place de fait sous le « parapluie » de l’OTAN. Or, Etats-Unis, Grande-Bretagne et France, puissances atomiques, sont membres de l’OTAN. Autant les ménager.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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