Salaires contre burqa – causes de femmes. Pistes – Wobmann, Sommaruga.

Salaires et burqa – les causes de femmes se compliquent. Voyez l’interdiction de la burqa, du niqab et de la dissimulation du visage dans l’espace public. Tessin et Saint-Gall sont les premiers cantons à l’imposer. L’initiative fédérale – pilotée par l’UDC Walter Wobmann – peut donc gagner. Comme en 2009 – contre les minarets.

 

Mais l’interdiction de la burqa divise le camp de l’égalité femmes-hommes. Même le parti socialiste, réputé féministe, hésite. Les uns voient dans la pratique de la burqa la volonté d’hommes – dans une partie de l’Islam – de « contrôler » leurs femmes. D’autres redoutent les effets pervers d’une interdiction, le danger d’une atteinte aux libertés. Ils lui préfèrent le contreprojet indirect du Conseil fédéral, l’interdiction de la contrainte, l’obligation de montrer parfois son visage (ex : face à certaines autorités). Simonetta Sommaruga, ministre socialiste, est au front. Issue incertaine.

 

Egalité des salaires – presque tout diffère. Le Conseil national, après le Conseil des Etats, entre en matière sur une modeste surveillance (107/85). A Berne, près de 20.000 personnes manifestent. La même Simonetta Sommaruga lutte. Ici, les résistances sont « de droite ». Cela vaut aussi pour la promotion de femmes à la tête d’entreprises. En politique ? En 2000, l’initiative des « quotas » – après la non-élection de la socialiste Christiane Brunner au Conseil fédéral – est rejetée. Mais les socialistes Ruth Dreifuss, Micheline Calmy-Rey et Simonetta Sommaruga sont élues. Comme Elisabeth Kopp (radicale), Ruth Metzler et Doris Leuthard (PDC), Eveline Widmer-Schlumpf (UDC/PBD). En attendant les nouvelles. Loin de la burqa ? Sûr ?