Forme des partis – choc de sondeurs ? Tamedia et Sotomo/SSR – entre le 30 septembre et le 4 octobre – se contredisent. UDC et socialistes – deux « grands » – sèment le trouble. Chez les « perdants », Sotomo/SSR met le PDC (10,1% contre 11,6% en 2015) et le PBD (3,2% contre 4,1%), mais aussi l’UDC (27,4% contre 29,4%). Chez les « gagnants », il place les libéraux-radicaux (17,7% contre 16,4%), les Verts historiques (8,7% contre 7,1%) et les Verts libéraux (5,7% contre 4,6%), mais aussi les socialistes (19,3% contre 18,8%). Qui croire ? Les élections 2019 trancheront.
Confirmation : les Verts historiques et libéraux à la hausse – si on les additionne – dépasseraient un PDC à la baisse. Ils pourraient attaquer le siège PDC du Conseil fédéral. Soit la succession Doris Leuthard. Mais peut-on les additionner ? La cassure de 2004/2007 laisse-t-elle des traces ? Les chefs actuels sont-ils capables de faire front commun ? A gauche, les Verts historiques Regula Rytz (BE) et Balthasar Glättli (ZH). Au centre, les Verts libéraux Jürg Grossen (BE) et Tiana Angelina Moser (ZH). Sinon, le PDC gardera son bien.
Quelles conséquences ? Aujourd’hui, le Conseil fédéral penche « à droite ». Deux UDC (Maurer, Parmelin) et deux PLR (Schneider-Ammann, Cassis) gouvernent avec une PDC (Leuthard) et deux socialistes (Sommaruga, Berset). Le remplacement d’un ou d’une PDC par un Vert historique ou libéral suffirait-il à restaurer la ligne parfois « centre-gauche » des années 2007-2015 ? Par ailleurs, on voit encore mal les « droites » UDC-PLR perdre l’un de leurs 4 sièges. Mais les divisions de ces « droites » peuvent changer la donne. A suivre.