A Genève, Guillaume Barazzone ou Pierre Maudet. Dans le Pays de Vaud, Géraldine Savary, Luc Recordon ou Pascal Broulis. Toutes ces figures connues de la politique suisse – cantonale, fédérale, ou les deux – sont ciblées pour leurs relations avec l’argent. Ils sont PDC (Barazzone), socialiste (Savary), vert (Recordon), PLR (Maudet, Broulis). Pour plusieurs, l’indépendance à l’égard d’acteurs prospères est posée. Abu Dhabi (Maudet, voire Barazzone). Frederic Paulsen (Broulis, Savary, Recordon). S’ajoutent des polémiques de notes de frais (Barazzone) ou d’optimisation fiscale (Broulis). A chaque fois, il s’agit de vérifier ce qui est punissable. Ou non.
Ces incidents favoriseront-ils l’initiative fédérale pour la transparence du financement politique ? Cette initiative vise les dons de plus de 10.000 francs, les campagnes à plus de 100.000 francs. Un sondage Vimentis la donne gagnante (à 75%). La soutiennent : socialistes, Verts, PBD, Evangéliques, Parti Pirate, Transparency International. Le Conseil de l’Europe fait pression sur la Suisse. Déjà, plusieurs cantons appliquent la transparence (Tessin, Neuchâtel, Genève), d’autres suivent (Schwyz, Fribourg). Promesse ?
Question : les révélations sur des contacts suspects entre le président suisse de la FIFA Gianni Infantino et le Ministère public de la Confédération (MPC) de Michael Lauber sont-elles de même nature (révélations « football leaks ») ? Plusieurs Hauts Valaisans y seraient associés (Infantino lui-même, Rinaldo Arnold, procureur, André Marty, chef de l’information du MPC). En Berne fédérale, des commissions s’inquiètent.