Sauvetage. L’Europe entre les pôles. Couchepin, Karrer, Hess, Bigler et Cie. Davos en forme.

Qui sauvera l’accord-cadre entre la Suisse et l’Union européenne ? Les ultimes espoirs se situent entre les puissants pôles de droite et de gauche. Mais les accents diffèrent. Prenez les PLR. Pascal Couchepin, ex-Conseiller fédéral, pousse l’Exécutif actuel à soutenir l’accord (« Le Temps »). Il rejoint les patrons de Heinz Karrer (« Economiesuisse ») ou Hans Hess (« Swissmem »). Mais Hans-Ulrich Bigler, Conseiller national et directeur de l’USAM, préfère renégocier, refuse de sacrifier le partenariat social, fait allusion à la protection des salaires (« Neue Zürcher Zeitung »). On attend avec un vif intérêt le PDC, le PBD, les Verts libéraux, d’autres patrons. Haletant.

 

L’accord-cadre est pris en tenaille. A droite, l’UDC souverainiste de Christoph Blocher le combat. Mais, UDC lui-même, le président 2019 Ueli Maurer plaide aussi pour une renégociation. A gauche, ce qui domine, c’est la protection des salaires, ce sont les syndicats de Paul Rechsteiner, Pierre-Yves Maillard ou Adrian Wüthrich, les socialistes de Christian Levrat. Le refus de l’Union européenne de renégocier avec la Suisse ajoute au trouble. Qui gagnera ?

 

Menacé, Davos ? Le Forum de Klaus Schwab (WEF) – siège à Cologny (GE) – serait en forme ascendante pour les recettes comme pour les collaborateurs (« Bund » et « Tages-Anzeiger »). A Davos, on attend – par exemple – Angela Merkel (Allemagne), Giuseppe Conte (Italie), Shinzo Abe (Japon), Antonio Gutteres (ONU), Jair Bolsonaro (Brésil). Plus encore les Conseillers fédéraux Ueli Maurer (président), Alain Berset, Ignazio Cassis, Guy Parmelin. Le tout du 22 au 25 janvier. Qui fait la fine bouche ?