ONU – plus démocratique ? Faut-il lui appliquer un système bicaméral analogue au système suisse ? Le Conseil des Etats demande rapport au Conseil fédéral. 1945 : l’ONU est fondée. 2002 : la Suisse y adhère. 2010 : l’ex-Conseiller fédéral Joseph Deiss, artisan de 2002, préside l’Assemblée générale. 2022-2024 : la Suisse vise un siège non-permanent du Conseil de sécurité. Conquête.
Déficit démocratique – vraiment ? L’Assemblée générale ! Chacun des 193 pays y a une voix. En cela, elle ressemble au Conseil des Etats suisse ou au Sénat américain. Le Conseil de sécurité ! 5 de ses 15 membres sont permanents – avec veto. Etats-Unis. Grande-Bretagne. France. Russie. Chine. Ils rappellent les « cantons directeurs » de l’ancienne Confédération (ex : Zurich, Berne, Lucerne). L’Assemblée élit les 10 autres membres pour 2 ans. Le Secrétariat ! C’est une esquisse d’Exécutif. Antonio Guterres le pilote. N’oublions pas 3 autres organes de l’ONU. Conseil économique et social. Conseil de tutelle. Cour internationale de justice. Ce qui n’est pas rien.
Ce qui manque à l’ONU, c’est l’équivalent du Conseil national (CH) ou de la Chambre des représentants (USA). La place de chaque Etat fédéré y est proportionnelle à sa population. A l’ONU, ce serait une rude affaire. Voyez la différence de taille des 193 pays. Au fond, pour donner du poids aux acteurs puissants, l’ONU mise sur les 5 membres permanents du Conseil de sécurité. 1945-2019 : ce sont toujours les mêmes. Toutes les tentatives de réexamen échouent. Mais qui mettre à la place ? Alors ? Réduire le « déficit démocratique » de l’ONU ? Courage !