Le climat paie-t-il? Rytz, Grossen, Gössi. Et la vie chère? Strahm, Fournier, Feller, Germann.

20 octobre ! Seuls les Verts historiques de Regula Rytz et les Verts libéraux de Jürg Grossen gagneraient les élections fédérales (Tamedia). Ici de 7,1% à 9,9%. Là de 4,6% à 6,9%. D’autres se tasseraient. UDC d’Albert Rösti (de 29,4% à 28,9%). PSS de Christian Levrat (de 18,8% à 17,6%). PLR de Petra Gössi (de 16,4% à 15,5%). PDC de Gerhard Pfister (de 11,6% à 10,3%). PBD de Martin Landolt (de 4,1% à 3,3%). Troublant ?

 

Question : l’écologie paie-t-elle ? Au PLR, le tournant « climat » voulu par Petra Gössi serait à la peine. A l’UDC, le refus blochérien de miser sur l’environnement ne rapporterait pas davantage. Cela dit, les électeurs UDC seraient divisés sur l’engagement climatique (49% pour, 48% contre). Au PSS, l’action de longue durée en faveur de l’environnement aiderait peu. Au PDC et au PBD, partis centristes sensibles à l’écologie, on ne perçoit rien de décisif. Surtout : le classement des partis ne serait pas bouleversé. Les Verts historiques (« de gauche ») et libéraux (« au centre ») seraient-ils assez unis pour inquiéter le PDC ? A voir.

 

Paie-t-elle mieux, la cause des consommateurs ? L’initiative « contre l’îlot de cherté suisse » marque un point. Le Conseil fédéral lui oppose un contreprojet indirect. Sont visés les acteurs internationaux imposant des prix surfaits en Suisse. Une obligation de livrer serait exigée. Vrai : le comité de l’initiative est multicolore. Anita Fetz, Rudolf Strahm et Didier Berberat (PSS). Robert Cramer (Vert historique). Jürg Grosssen (Vert libéral). Jean-René Fournier (PDC). Olivier Feller (PLR). Hannes Germann (UDC). Match palpitant.