Débarquement, Hiroshima, Nagasaki. L’héritage. Petitpierre, Maurer et les autres.

6 juin 1944 – Débarquement de Normandie. 6 et 9 août 1945 – Bombardements de Hiroshima et Nagasaki. Tous accélèrent la fin de la 2e Guerre mondiale. Y perdent l’Allemagne d’Hitler et le Japon des généraux. Y gagnent les Etats-Unis (Roosevelt, puis Truman), l’URSS (Staline en tête), la Grande-Bretagne (Churchill, puis Attlee), la France (de Gaulle d’abord), la Chine (Chiang Kai-shek, puis Mao Tsé-toung). L’équilibre des forces en Europe, en Asie et dans le monde s’en trouve durablement bouleversé. En Suisse aussi ?

 

En Suisse aussi ! Max Petitpierre est l’un des acteurs du tournant. Accord de Washington avec les Alliés (1946). Liens avec l’URSS de Staline (1946 aussi) et la Chine de Mao (1950). Wahlen, Schaffner, Graber, Deiss et d’autres prennent le relais. 1960 – Association européenne de libre-échange (AELE). 1963 – Conseil de l’Europe. 2002 – ONU. Accords avec l’Union européenne. Par exemple. Certes, les Etats-Unis – entre 1945 et 2019 – restent dominants. La Chine se consolide. La Russie, elle, perd l’URSS. Grande-Bretagne et France lâchent leurs colonies. Mais tous conservent de l’influence. Cela dit, l’intégration de l’Europe – aujourd’hui encore – absorbe toujours une large partie des efforts de la Suisse. Etonnant ?

 

Oui, Débarquement, Hiroshima et Nagasaki font partie de l’héritage de la Suisse 2019. Le Conseil fédéral des Ueli Maurer (UDC), Simonetta Sommaruga (PSS), Alain Berset (PSS), Guy Parmelin (UDC), Ignazio Cassis (PLR), Viola Amherd (PDC) et Karin Keller-Sutter (PDC) l’assume sans rupture majeure. Tout de même ! Est-ce avec l’Europe que les risques de cassure sont les plus sérieux ? Bizarre ?