Ueli Maurer – isolationniste ? Est-ce si sûr ? Car l’homme fort pour la Suisse du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale, c’est lui. Soit, le président et chef des Finances 2019. L’autre, c’est Thomas Jordan – Banque nationale. Maurer et Jordan y pilotent un « groupe de vote » où voisinent la Pologne, la Serbie et plusieurs Etats d’Eurasie centrale. Ainsi, Sooronbai Zheenbekow, président du Kirghizistan et membre du « groupe de vote », est accueilli avec les honneurs. Rappel ? FMI et Banque mondiale – « Bretton Woods » – se lancent en 1944. L’ONU en 1945. La Suisse y adhère en 1992 et 2002. Dans le même ordre. C’est dire, pour la place financière, leur rang. Mais, pour l’UDC blochérien Maurer, quelle ironie !
Karin Keller-Sutter – internationalement à l’aise ? A Londres, la nouvelle ministre PLR de Justice et Police conclut plusieurs accords – en lien avec la sortie de la Grande-Bretagne de l’Union européenne (« Brexit »). Terrorisme. Criminalité. Avenir du système d’informations Schengen. Marché du travail. En Suisse même, elle fait partie – avec Ignazio Cassis (PLR) et Guy Parmelin (UDC) – du trio de Conseillers fédéraux directement impliqués dans l’accord-cadre avec l’Union et la suite. Que peuvent-ils encore sauver ?
Chine et répression – quel sursaut ? La Suisse s’associe à une lettre commune de 22 pays adressée aux responsables de l’ONU des droits humains – Michelle Bachelet, Coly Seck. Cette lettre dénonce des internements massifs au Xinjiang d’Ouïghours et d’autres personnes. Venant d’une Suisse souvent indulgente face à l’autoritarisme chinois, c’est un événement. Tournant ?