Ueli Maurer ? Le président de la Confédération quitte-t-il le Conseil fédéral ? Jusqu’à présent, la réponse est non. Le Zurichois UDC – né en 1950, élu en 2008, président en 2013 et 2019 – reste. Certains, dans la direction de l’UDC, lui demandent de continuer. Il serait le premier, depuis des années, à siéger au Gouvernement au-delà de 70 ans. Aujourd’hui, des rumeurs contraires circulent (« La Liberté », puis « Weltwoche »). Sérieux ?
Vrai : la cote de Maurer, en passant de la Défense aux Finances, s’améliore. Sa présidence 2019 serait un succès. Voyez ses rencontres avec le Chinois Xi Jinping, avec l’Américain Donald Trump. Accord de double imposition dégelé. Bref, Maurer partirait avec une bonne image. Bémol : la livraison à la France de données fiscales de la Banque UBS est mal perçue – à l’UDC surtout (« NZZ am Sonntag », « SonntagsZeitung »). Or, l’Administration fédérale des contributions – soumise à Maurer – y joue un rôle. Quelle succession ? Magdalena Martullo-Blocher (GR, fille de Christoph). Thomas Aeschi (ZG). Roger Köppel (ZH). Bien d’autres. Succession orageuse ?
Viola Amherd et Ignazio Cassis ? La ministre PDC – Défense, Protection de la Population, Sport – ordonne le réexamen de cas douteux de parrainages et de dons (« SonntagsBlick »). Ignazio Cassis, chef PLR des Affaires étrangères, joue les révélateurs. La forte présence en Suisse de l’industrie du tabac fait l’objet de nouvelles enquêtes. Philip Morris, impliqué dans une exposition à Dubaï. Mais aussi British American Tobacco, Japan Tobacco. On démine ?