Lauber/Procureur. Süssli/Rebord/Armée. Meyer/CFF. On y prend des coups.

Michael Lauber ! La Commission Judiciaire du Parlement propose de ne pas le réélire ce 25 septembre comme Procureur général de la Confédération (par 9/6). Motif : ses rencontres informelles – sans procès-verbal – avec le président de la FIFA Gianni Infantino. Or, de sérieuses affaires de corruption agitent le football mondial. Ce métier de Procureur fédéral est risqué. Plusieurs prédécesseurs de Lauber en font l’expérience. En 1957, René Dubois se suicide (espionnage lié à la France et à la guerre d’Algérie). En 2011, Erwin Beyeler n’est pas réélu. Karin Keller-Sutter, cheffe PLR de Justice et Police, supervise.

 

Thomas Süssli et Philippe Rebord ! L’un remplace l’autre à la tête de l’armée dès 2020. L’itinéraire de Süssli est varié. Chimie. Banque. Informatique. Armée (sanitaire, hôpital, base d’aide au commandement). Il devra s’attaquer aux avions de combat, à la réforme de l’armée, au rééquilibrage entre un service civil attrayant et une armée de 100.000 personnes. En partant, le Valaisan/Vaudois Rebord y laisse une partie de sa santé. Viola Amherd, cheffe PDC de la Défense, est aux commandes.

 

Andreas Meyer ! Le président des CFF s’en va d’ici à 2020. Sa fin de règne subit des secousses. Le montant de son salaire fait l’objet de contestations. Le décès d’un contrôleur pour cause de porte défectueuse d’un wagon lui tombe dessus. Pourtant, Simonetta Sommaruga – cheffe PSS d’Environnement, Transports, Energie et Communication – lui rend hommage. Lauber ? Süssli ? Rebord ? Meyer ? Ces gens peuvent prendre des coups.