Exploits. Marina Carobbio. Paul Rechsteiner. Werner Salzmann. Et quelques autres.

Marina Carobbio ? Cette Tessinoise socialiste est une héroïne des élections 2019. Voyez le 2e tour du 17 novembre au Conseil des Etats. Elle est la seule femme élue (4e, puis 2e). Elle et l’UDC Marco Chiesa (2e, puis 1er) y délogent PDC et PLR. Le sortant PDC Filippo Lombardi (chef de groupe) et le PLR Giovanni Merlini sont écartés. Chez les Vertes, la Bernoise Regula Rytz et la Zurichoise Marionna Schlatter échouent. 11 femmes élues – jusqu’à présent. Journée mitigée ?

 

Paul Rechsteiner ? Ce Saint-Gallois – socialiste et ex-président de l’Union syndicale suisse – sauve sa place aux Etats. Or, il siège au Parlement depuis 1986. Il prouve qu’on peut encore gagner. Il contredit d’influents « anciens » – évincés – comme Filippo Lombardi (PDC-TI), Beat Vonlanthen (PDC-FR), Jean-François Rime (UDC-FR), Heinz Brand (UDC-GR) ou Corrado Pardini (PSS-BE). Werner Salzmann ? Cet UDC bernois montre, lui aussi, qu’un 2e tour est une nouvelle élection. Il passe du 3e au 2e rang, derrière le PSS Hans Stöckli, devant la Verte Regula Rytz. Il égale Marina Carobbio (PSS-TI), Johanna Gapany (PLR-FR) ou Olivier Français (PLR-VD). Si on veut on peut ?

 

Quel Conseil des Etats ? « Gauche » et « Droite », sur 42 des 46 sièges, atteignant en gros leurs performances de la Chambre sortante. 13 sièges à « Gauche » (9 PSS et 4 Verts, contre 12 et 1 avant). 6 à « Droite » (5 UDC, plus Minder, comme avant). Les autres ne sont pas loin. 12 sièges au « Centre » (12 PDC, contre 14 PDC et 1 PBD avant). 11 au « Centre-Droit » (11 PLR, contre 12 avant). Les 2e tours du 24 novembre – AG, BL, SZ – donnent des chances à 4 de ces 5 acteurs (sans PSS ?). On retient son souffle.