Verts – Berne, Zurich et coup d’arrêt? Parlement du 11 décembre – quelle brutalité?

Une Verte au Conseil fédéral ? Ou un Vert ? L’échec ce 17 novembre de Regula Rytz (Berne) et Marionna Schlatter (Zurich) au Conseil des Etats claque comme un avertissement. Les Verts historiques n’avancent plus. 28 sièges au Conseil national (sur 200). 4 au Conseil des Etats (sur 42 des 46). Quant aux Verts libéraux de Jürg Grossen, ils en sont toujours à 16 Conseillers nationaux et zéro Conseiller aux Etats. Les ultimes cantons du 24 novembre – Argovie, Bâle-Campagne, Schwyz, 4 sièges – sont d’ultimes chances. Minces ?

 

Autre pépin : ce 11 décembre, les 7 Conseillers fédéraux actuels se représentent au Parlement. UDC Ueli Maurer. PSS Simonetta Sommaruga. PSS Alain Berset. UDC Guy Parmelin. PLR Ignazio Cassis. PDC Viola Amherd. PLR Karin Keller-Sutter. Or, un changement dans la composition partisane se pratique plutôt lors de démissions. PDC Josef Zemp 1891. PDC Jean-Marie Musy 1919. UDC Rudolf Minger 1929. PSS Ernst Nobs 1943. PSS Willy Spühler et Hans Peter Tschudi 1959. Pire ! S’attaquer au Tessinois Cassis ? S’en prendre à l’une des Conseillères fédérales ? Que faire ?

 

Attention ! Ce Parlement fédéral peut être brutal. En 2003 et 2007, voyez les évictions de la PDC Ruth Metzler et de l’UDC Christoph Blocher – d’où vient Eveline Widmer-Schlumpf (UDC-PBD). En 1983, prenez le refus de Lilian Uchtenhagen au profit d’Otto Stich (PSS). En 1973, visez le rejet des 3 candidats officiels Arthur Schmid, Enrico Franzoni et Henri Schmitt au bénéfice de Willi Ritschard, Hans Hürlimann et Georges-André Chevallaz (respectivement PSS, PDC, PLR). Il y en a d’autres. 11 décembre – qui ose parier ?