Viola Amherd – Conseillère fédérale ! Gerhard Pfister – Président ! Cette Valaisanne et ce Zougois sont deux têtes du PDC. Peut-être sont-ils les acteurs-clés – ce 11 décembre face au Parlement – de l’élection des 7 membres du Gouvernement. Ce parti centriste garde assez d’élus pour favoriser – avec le Centre-Gauche – l’élection d’une Verte ou d’un Vert à la place de l’un des Sages sortants. Le Tessinois PLR Ignazio Cassis serait la cible. Ses six collègues sont-ils à l’abri ? PLR Karin Keller-Sutter ? PDC Viola Amherd ? PSS Simonetta Sommaruga et Alain Berset ? UDC Ueli Maurer et Guy Parmelin ? Risque d’accident ?
Mieux ! Le PDC d’Amherd et Pfister redeviendrait arbitre. Il l’est entre 1959 et 2003. Au Conseil fédéral, 2 PDC siègent alors entre 2 PSS, 2 PLR et 1 UDC. Puis, cela se gâte. 2003 : le PDC perd le siège de Ruth Metzler au profit de l’UDC Christoph Blocher. 2007 : l’UDC/PBD Eveline Widmer-Schlumpf – évinçant Blocher – atténue la fracture. 2015 : le « Virage à Droite » et le 2e UDC Guy Parmelin corrigent encore. Cela dit, la PDC Viola Amherd, en cas d’élection d’une Verte ou d’un Vert à la place d’un PLR, se replacerait « Au Milieu ». Entre 2 PSS, 1 Vert, 1 PLR et 2 UDC. Presque comme avant ?
Que fera le PDC le 11 décembre ? Le cas Gerhard Pfister est piquant. Au début, certains y voient un PDC « UDC compatible ». Il dialogue assidûment avec la PLR Petra Gössi et l’UDC Albert Rösti. Mais ces partenaires sont aussi rivaux. Europe. Migrations. Environnement. Social. D’autres. Pour eux, la Législature 2015-2019 se solde par un bilan mitigé. Vrai : ce 11 décembre pourrait être palpitant.