Partis suisses – qui préside ? Aujourd’hui, trois Bernois. L’UDC Albert Rösti. La Verte historique Regula Rytz. Le Vert libéral Jürg Grossen. Un Fribourgeois. Le PSS Christian Levrat. Une Schwyzoise. La PLR Petra Gössi. Un Zougois. Le PDC Gerhard Pfister. Dominent donc la Suisse alémanique (5/6), la Suisse de l’Ouest (4/6), Berne (3/6), la Suisse centrale (2/6), le seul Latin Levrat (1/6). Mais Rösti, Levrat et Rytz partent. Quel rééquilibrage ?
Zurichois sur tous les fronts ? A l’UDC, Thomas Matter et Alfred Heer seraient candidats. Mais aussi Monika Rüegger (OW), Marcel Dettling (SZ). Au PSS, Priska Seiler Graf – avec le Valaisan Mathias Reynard. Ou Mattea Meyer – avec l’Argovien Cédric Wermuth. Ou encore Angelo Barrile. Chez les Verts, Balthasar Glättli – tête du groupe parlementaire. Bref, le ton zurichois suivrait un ton bernois. Et, parmi les Latins, on voit surtout Mathias Reynard. Alors ? Révolu, le temps des Levrat (PSS), Pelli (PLR), Darbellay (PDC) ou Adèle Thorens (ex-coprésidente verte) ? Qui s’inquiète ?
Vrai : Zurich et Berne, dès leur entrée (1351/1353), sont influents. Ce sont les plus peuplés. 20 Zurichois et 14 Bernois figurent parmi les 119 premiers Conseillers fédéraux. Aujourd’hui, l’UDC Ueli Maurer et la PSS Simonetta Sommaruga. Seul s’intercale Vaud (15, dont l’UDC Guy Parmelin). Plus loin viennent Tessin (8, dont le PLR Ignazio Cassis), Saint-Gall (6, dont la PLR Karin Keller-Sutter), Fribourg (4, dont le PSS Alain Berset), Valais (4, dont la PDC Viola Amherd). Parmi les Romands, rappelons Neuchâtel (9, dont le PLR Didier Burkhalter 2009-2017), Genève (5, dont la PSS Micheline Calmy-Rey 2002-2011), Jura (aucun). C’est un autre pouvoir. Non ?