Duo femme-homme? Succession Levrat. Conseil fédéral. Initiative des « quotas ».

Une femme et un homme ? Quelle présidence pour le Parti socialiste suisse ? Succession Christian Levrat. Deux tandems luttent. Mattea Meyer (ZH) et Cédric Wermuth (AG). Priska Seiler Graf (ZH) et Mathias Reynard (VS). Un duo serait une rareté. En 2012-2016, les Verts tentent la coprésidence « femmes » de Regula Rytz (BE) et Adèle Thorens (VD). C’est une autre rareté.

 

Au Conseil fédéral, le PSS est pionnier. Echec Lilian Uchtenhagen (en 1983). Mais élection de Ruth Dreifuss (1993), Micheline Calmy-Rey (2002), Simonetta Sommaregga (2010). Pionnier, le PDC l’est aussi. Ruth Metzer (1999). Doris Leuthard (2006). Viola Amherd (2018). Le PLR suit. Elisabeth Kopp (1984). Karin Keller-Sutter (2018). Des échecs aussi (Langenberger, Beerli, KKS 1er essai). A l’UDC ? Rita Fuhrer n’est pas élue (en 2000). Eveline Widmer-Schlumpf, elle, sera exclue (future PBD, 2007-2008). C’est presque tout.

 

Sûr : la parité femme-homme avance à des vitesses différentes. Au Conseil fédéral 2020, elle se vérifie au PSS (Simonetta Sommaruga, Alain Berset) et au PLR (Karin-Keller Sutter, Ignazio Cassis). Moins à l’UDC (Guy Parmelin, Ueli Maurer). Au PDC, la vocation « femmes » résiste (avec Viola Amherd). Au Parlement, le Conseil national (84 femmes sur 200) fait mieux que le Conseil des Etats (12 sur 46). Bref, l’initiative des « quotas » pourrait payer. En 1993, elle naît de la non-élection de Christiane Brunner. Mais Ruth Dreifuss est élue. En 2000, l’initiative est refusée. Alors ? Partie remise ?