Conseil fédéral – en force? Peuple et Parlement – en marge? Effet Coronavirus?

Plus de Conseil fédéral ? Moins de Parlement et de Peuple ? Le Coronavirus crée-t-il un nouvel équilibre ? Le triple vote populaire du 17 mai est renvoyé. Initiative UDC contre la libre-circulation des personnes. Loi sur la chasse. Fiscalité des gardes d’enfants. Même le 27 septembre devient moins clair. Ou le vote sur les avions de combat. Parlement : la session de mars – qui compte 3 semaines – s’arrête à sa 2e. Des thèmes forts sont retardés. La rente-pont pour chômeurs âgés, liée à la libre-circulation des personnes, en fait partie. Burqa et dissimulation du visage. Multinationales, droits humains et environnement. Armée et service civil. D’autres.

 

Vrai : le Conseil fédéral – face au Coronavirus – domine comme rarement. 4 des 7 ministres affrontent médias et public. D’abord, Simonetta Sommaruga (Présidence), Alain Berset (Santé), Karin Keller-Sutter (Justice et Police), Guy Parmelin (Economie). Puis, les 3 premiers, plus Viola Amherd (Défense). Mais les deux autres ont aussi des liens avec la crise. Ignazio Cassis (Affaires étrangères). Ou Ueli Maurer (Finances, Gardes-frontière). Pourquoi pas eux ?

 

Que faire ? En Suisse, le contrôle par le Parlement et par le Peuple est décisif. Que le Conseil fédéral se dote de « pleins pouvoirs » pendant des semaines susciterait un malaise. Il y a certes les Guerres Mondiales. Des libertés y sont limitées. Certains en gardent un souvenir mélangé. Mais la Suisse en est sortie. Le Coronavirus, lui, annonce 4840 cas et 43 décès (vendredi). Lutte.