Bouleversé, le pouvoir suisse ? Le Conseil fédéral – face au Coronavirus – consolide sa position de meneur de jeu. Le vote populaire du 17 mai est renvoyé. Initiative UDC contre la libre-circulation des personnes. Loi sur la chasse. Fiscalité des gardes d’enfant. Plusieurs réunions de partis – avec élection de présidences – sont reportées. Le Parlement réduit sa session de mars de 3 à 2 semaines. Mais il maintient celle des 4-5 mai. Alors ?
Inéluctable ? La présidente Simonetta Sommaruga, elle, souhaite réunir les présidences de partis (« SonntagsBlick »). Lieu et date restent à fixer. UDC Albert Rösti. PSS Christian Levrat. PLR Petra Gössi. PDC Gerhard Pfister. Verte historique Regula Rytz. Vert libéral Jürg Grossen. PBD Martin Landolt. Evangélique Marianne Streiff. D’autres ? Jusqu’à présent, ces présidences appuient tous le plan du Conseil fédéral contre l’épidémie (« Matin Dimanche »). Déclaration commune exceptionnelle. Unité rare.
Réunir les assemblées plénières du Parlement ? Délicat. Car il faudrait respecter les prescriptions fédérales. Interdiction de groupes de plus de 5 personnes. Distance de 2 mètres entre individus. Or, le Conseil national compte 200 élus, le Conseil des Etats 46. Plus le personnel technique et administratif. Le PLR lucernois Damian Müller songe à la Ville de Lucerne. Pendant ce temps, le Tessin – canton le plus touché – durcit ses mesures. Arrêts dans l’industrie. Interdiction des magasins aux plus de 65 ans (Uri, sur injonction fédérale, renoncera à une mesure voisine). Coronavirus : 70 décès au moins et 8050 cas (lundi après-midi). Lutte.