PLR et féministe. Grève. Quotas. Femmes battues. Cas Susanne Vincenz-Stauffacher.

Susanne Vincenz-Stauffacher ! La nouvelle présidente des femmes libérales-radicales, c’est elle. Oui, elle est à la « Grève des Femmes » du 14 juin 2019. Oui, elle trouve bien les quotas de femmes. Oui, elle juge « misérable » le droit pénal en matière sexuelle. Oui, à Saint-Gall, elle s’est occupée de la défense de femmes battues (rts, ats, « Neue Zürcher Zeitung »). Bref, dans un parti historique situé aujourd’hui au « centre-droit », elle intrigue. Pour un peu, certains la mettront au « centre-gauche ». En 1848, lors de la fondation de la Suisse moderne, les libéraux sont d’ailleurs classés « au centre », les radicaux « à gauche ». Retrouvailles ?

 

Vrai : le PLR 2020 n’est pas toujours perçu comme le plus féministe. Petra Gössi, sa présidente, se concentre plutôt sur le climat et l’environnement. Au Conseil des Etats (12 femmes sur 46), la Fribourgeoise PLR Johanna Gapany siège seule au côté de 4 femmes PDC, 4 Vertes et 3 PSS. Au Conseil national (84 femmes sur 200), le PLR – en proportion de femmes – est dépassé par le PSS, les Verts historiques, les Verts libéraux. L’UDC serait la moins féministe.

 

Conseillères fédérales ? Ce PLR fournit 2 des 9 premières. Elisabeth Kopp (1984-1989). Karin Keller-Sutter (élue en 2018). Plusieurs candidates échouent au Parlement. Christiane Langenberger (1998). Christine Beerli (2003). Karin Keller-Sutter (2010, 1er essai). Isabelle Moret (2017). Qui sont les 7 autres ? 3 PSS (Ruth Dreifuss, Micheline Calmy-Rey, Simonetta Sommaruga). 3 PDC (Ruth Metzler, Doris Leuthard, Viola Amherd). 1 UDC/PBD (Eveline Widmer-Schlumpf). Avec Susanne Vincenz-Stauffacher, le dernier mot n’est pas dit.