Coronavirus – le Conseil fédéral accélère. Samedi 30 mai. Les rassemblements autorisés passent de 5 à 30 personnes. 6 juin. La liberté est rendue aux cinémas, théâtres, zoos, campings, piscines, écoles post-obligatoires, etc. La limite des tables à 4 personnes dans les restaurants est abolie. Activités sportives encore prudentes. 8 juin. C’est oui aux manifestations à 300 personnes. 19 juin. La « situation extraordinaire » s’achève. Cantons soulagés. Plusieurs assouplissements s’accompagnent d’une exigence accrue du « traçage » des participants. Daniel Koch, figure-clé de la lutte contre la pandémie, prend sa retraite. Chapeau !
Aux frontières, l’ouverture s’élargit. 8 juin. L’engagement de travailleurs et la mobilité des étudiants renforcent leurs droits. 15 juin. Autriche, Allemagne et France, voire l’Italie, redeviennent accessibles. 6 juillet. C’est l’ensemble de l’Espace Schengen. 27 septembre. Tout cela servira de préambule au vote sur l’initiative UDC contre la libre-circulation des personnes. Karin Keller-Sutter lance le combat.
Qui, au Conseil fédéral, donne le ton ? Simonetta Sommaruga (PSS, Présidence), Karin Keller-Sutter (PLR, Justice et Police) et Alain Berset (PSS, Santé) sont au front. Mais l’influence de leurs 4 collègues est palpable. Guy Parmelin (UDC, Economie), Ueli Maurer (UDC, Finances), Ignazio Cassis (PLR, Affaires étrangères) et Viola Amherd (PDC, Armée, Sport). Les partisans d’une sortie rapide des restrictions marquent des points. Mais les adeptes de la « priorité santé » ont pour eux la baisse de la mortalité, des infections. Match.