Avions de combat – au 27 septembre ? Les adversaires du projet fédéral à 6 milliards de francs ont leurs signatures. PSS. Verts. Groupe pour une Suisse sans armée (GSSA). La ministre Viola Amherd, cheffe PDC de la Défense, est aux commandes. Le modèle d’avion sera connu plus tard. Il s’agit de remplacer les Tiger et F/A-18. Les estimations du coût global varient entre Défense et opposants (18 ou 24 milliards). Qui croire ? Le vote du 27 septembre est incertain. En 1993 (sous le PLR Kaspar Villiger), le F/A-18 américain est accepté. En 2014 (sous l’UDC Ueli Maurer), le Gripen suédois est refusé. Qui parie ?
Tout dépendra, le 27 septembre, des tensions internationales. L’Europe, depuis 1945, devient l’un des continents les plus paisibles. La « guerre froide » Est-Ouest n’y dégénère pas en guerre armée (1948-1991). Les années suivantes non plus. Les conflits de Yougoslavie et l’affrontement Ukraine-Russie restent localisés. Le Moyen Orient ne déborde guère. Rôle stabilisateur de l’Union européenne ? Présence de l’OTAN et de troupes américaines ? Les foucades du président des Etats-Unis Donald Trump sont certes troublantes. Car elles visent amis comme ennemis. Voyez son retrait de troupes en Allemagne. En même temps, cet homme impulsif semble aimer la Suisse. L’élection du 3 novembre en dira plus. Trump contre Joe Biden. Mais ce sera après le 27 septembre.
Vrai : le risque de guerre armée en Europe, pour le camp pacifiste, serait quasiment nul. L’achat de nouveaux avions de combat serait donc du gaspillage (à 6 milliards de francs comme à 18 ou 24). D’autres sont d’un avis différent. Match haletant.