3 Sages de gauche sur 7? Verts et socialistes? Glättli, Trede, Meyer, Wermuth, Nordmann.

Conseil fédéral ? A quand 3 sièges sur 7 pour les gauches modérées ? Balthasar Glättli (ZH) est élu président des Verts historiques. Aline Trede (BE) devient cheffe du groupe parlementaire. Eux convoitent un siège à l’Exécutif central. Echec de Regula Rytz. Mattea Meyer (ZH) et Cédric Wermuth (AG) sont candidats à la coprésidence du Parti socialiste suisse. Roger Nordmann (VD) y reste pilote du groupe. Ce PSS occupe 2 sièges sur 7 au Gouvernement depuis 1959. Aujourd’hui, Simonetta Sommaruga et Alain Berset. Que faire ?

 

Mais l’addition du PSS et des Verts historiques peine à franchir la barre des 33%. En 1983 – 24,7% (22,8% + 1,9%). Le parti vert suisse est alors fondé. En 2007 – 29,1% (19,5% + 9,6%). La dissidence « centriste » verte libérale se lance. En 2015 – 25,9% (18,8% + 7,1%). Recul. En 2019 – 30% (16,8% + 13,2%). Progrès. Cela dit, le poids théorique de 3 sièges sur 7 au Conseil fédéral est de 42,84% (14,28% par siège). L’addition des gauches modérées en est encore loin.

 

Alors ? 2 sièges seulement pour les gauches modérées ? Transfert aux Verts historiques d’un siège socialiste ? Avec 15,1%, le duo PLR serait lui aussi ciblé (Ignazio Cassis, Karin Keller-Sutter). Avec 25,6%, le tandem UDC paraît moins contesté (Guy Parmelin, Ueli Maurer). Le Centre ? Avec 11,4%, le PDC pourrait se satisfaire de son siège (Viola Amherd). Mais ajoutez d’autres acteurs « centristes ». PBD (2,4%). Evangéliques (2,1%). Voire Verts libéraux (7,8%). Au Parlement, le Centre est même 3e (44 sièges sur 246). Derrière l’UDC (62) et le PSS (48). Mais devant le PLR (41), les Verts historiques (35), les Verts libéraux (16). Le PDC Gerhard Pfister y pense fort. Combats croisés.