Trump, Biden et le règne des hommes. La Suisse, l’Europe et le pouvoir des femmes.

Donald Trump le Républicain contre Joe Biden le Démocrate ? La 46e présidence des Etats-Unis, le 3 novembre, se joue-t-elle entre hommes ? Car les 45 premiers présidents – de Washington à Trump – sont tous des hommes. Ainsi va la 1ère puissance mondiale. Chez d’autres « grands », ce n’est guère mieux. En Chine, Xi Jinping. En Russie, Vladimir Poutine. En Grande-Bretagne, Boris Johnson (Margaret Thatcher et Theresa May sont des souvenirs). En France, Emmanuel Macron. Voyez aussi le Japon de Shinzo Abe. L’Inde de Narendra Modi (Indira Gandhi y fut assassinée). Le Brésil de Jair Bolsonaro. On s’arrête ?

 

L’Union européenne ? Là, trois femmes dominent. Ursula von der Leyen, Commission. Christine Lagarde, Banque centrale. Angela Merkel, Allemagne et présidence de 6 mois. Moment critique. Menace de désintégration. La Grande-Bretagne de Johnson prend le large. Plusieurs pays d’Europe centrale défient l’Union (ex : immigration, indépendance de la justice). Ces trois femmes ont donc la mission de sauver l’Europe. Leurs chances ne sont pas nulles. Car elles peuvent s’appuyer – pour la relance – sur une nouvelle entente entre l’Allemagne et la France. Von der Leyen et Merkel sont d’ailleurs allemandes, Lagarde, française. Coïncidence ?

 

La Suisse ? Là aussi, la cause des femmes est dans une phase montante. 3 sur 7 au Conseil fédéral. Simonetta Sommaruga (PSS), Viola Amherd (PDC) et Karin Keller-Sutter (PLR). La Suisse et l’Europe sont au même tempo. Le vote du 27 septembre sur l’initiative UDC et la libre-circulation des personnes vibre comme un symbole.