Biden, Kamala Harris et la Suisse. Présidences démocrates dures. Trump et nous.

Etats-Unis – Joe Biden et Kamala Harris ! Le « ticket » démocrate peut-il gagner la présidence du 3 novembre ? Kamala Harris (née en 1964) apporte un supplément d’énergie à Joe Biden (né en 1942). Un supplément « femme » aussi – dans une Amérique dont les 45 présidents sont des hommes. Mais le Républicain Donald Trump (né en 1946) est un combattant. L’accord entre Israël et les Emirats arabes unis face à la colonisation de terres palestiniennes – accord soutenu par Trump – témoigne de sa capacité de rebondir. Il n’est pas sûr non plus que son étrange lutte contre le Coronavirus le fasse chuter. Le freinage de l’emploi serait plus sérieux.

 

La Suisse ? Aucune puissance ne l’influence plus que les Etats-Unis. Cette parenté naît dans les années de fondation 1787 (Constitution américaine) et 1848 (Suisse moderne). Le Conseiller fédéral binational Emil Frey en est un symbole (1890-1897). Cette parenté se consolide dans les 2 Guerres mondiales. Woodraw Wilson en est une autre image (1913-1921). Hauts et bas. Tensions nées de la 2e Guerre. Avoirs juifs. Secret bancaire. Les présidences démocrates de Harry Truman (1945-1953) et Bill Clinton (1992-2001) sont dures. Bref, pour la Suisse, une présidence Joe Biden – Kamala Harris ne serait pas forcément la plus suave.

 

Paradoxe ? Car le Conseil fédéral 2020 s’entend plutôt bien avec les Etats-Unis de Donald Trump. Les UDC Guy Parmelin et Ueli Maurer lui sont proches. Et Trump n’a pas l’air d’effrayer leurs collègues PLR (Ignazio Cassis, Karin Keller-Sutter), PDC (Viola Amherd), voire PSS (Simonetta Sommaruga, Alain Berset). Qui s’y retrouve ?