Parlement chez lui. Face au Conseil fédéral. Révoltes. Pandémie. Plexiglas.

7 – 25 septembre. Le Parlement se dressera-t-il contre les « pleins-pouvoirs » du Conseil fédéral ? Plusieurs temps forts sont annoncés. L’un sera le vote sur l’intégration dans le droit ordinaire de mesures prises depuis le début du Coronavirus (« Loi Covid-19 »). Un autre pourrait être la motion UDC exigeant la levée de l’« état d’urgence », l’abandon du « planisme » et du « centralisme », le rétablissement de l’ordre constitutionnel. D’autres étincelles encore pourraient jaillir. Restrictions. Assurance chômage. Allocations pour perte de gain. Peut-être obligation du futur vaccin. Qui sait ?

 

Jusqu’à présent, le Parlement se montre en gros docile face à un Conseil fédéral fonceur. Voyez les sessions « Coronavirus » de mai et juin. Mais la pandémie résiste. Le maintien de certaines exigences, la cadence des assouplissements aussi, suscitent des critiques. Aucun des 7 membres de l’Exécutif n’est à l’abri. Simonetta Sommaruga – Présidence. Alain Berset – Santé. Mais aussi Guy Parmelin – Economie. Ueli Maurer – Financement. Viola Amherd – Armée, Protection civile. Karin Keller-Sutter – Frontières, Schengen-Dublin, etc. Ignazio Cassis – Liens internationaux. On va voir.

 

Pire ? Les 246 élus du Parlement prennent des risques pour eux-mêmes. Après Bernexpo, ils retrouvent leurs places au Palais du Parlement – places séparées de protections en plexiglas. Cela suffira-t-il ? Devront-ils renforcer d’autres mesures comme le respect des distances, la pratique des « gestes barrière » ou le port du masque ? La présidente Isabelle Moret (Conseil national) et le président Hans Stöckli (Conseil des Etats) sont sur le front.