Céline Amaudruz et le féminisme « de droite ». Elle et Parmelin. L’argent des Blochers.

Céline Amaudruz – au Conseil fédéral ? La Genevoise serait-elle la candidate idéale à la succession du Vaudois Guy Parmelin ? Certains y pensent (« Bund » et « Tages-Anzeiger »). Vice-présidente de l’UDC, elle combine un ardent féminisme « de droite » et une solide fidélité aux thèses classiques de son parti (Europe, etc). Congé-paternité à 2 semaines (27 septembre – les sections UDC romandes approuvent). Lutte contre le harcèlement sexuel (elle affirme en avoir été la cible). Egalité des salaires femmes-hommes. Rare.

 

Conséquence ? Céline Amaudruz, parmi les 246 élus du Parlement, peut faire une majorité. Une partie de la gauche se joindrait à une partie de la droite. Or, les successions UDC sont compliquées. En 2000, Samuel Schmid supplante les candidats officiels. En 2007, Christoph Blocher est évincé par Eveline Widmer-Schlumpf. En 2008, Ueli Maurer est élu de justesse. Mais, en 2015, Céline Amaudruz pilote avec succès Guy Parmelin (Thomas Aeschi et Norman Gobbi battus). Parmelin sera le premier Sage UDC romand. Brèche.

 

Christoph Blocher – et l’argent. Oui, la famille du stratège UDC serait devenue plus riche de 3,8 milliards de francs (« SonntagsZeitung »). A 19,5 milliards. Ses enfants Magdalena Martullo-Blocher, Miriam Baumann-Blocher et Markus Blocher. Les sociétés Ems-Chemie (de Magdalena) et Dottikon SE (de Markus). Bref, Blocher n’aurait guère besoin des 2,77 millions de sa retraite de Conseiller fédéral. Ni pour lui, ni pour la campagne du 27 septembre sur l’Europe. Blocher, pour sa part, ne veut pas faire de « cadeau » à l’Etat. La Délégation des finances du Parlement, elle, s’oppose au versement. Quel dénouement ?