Quelle opposition ? Des « activistes du climat » veulent occuper la Place fédérale pour la semaine. Extinction Rebellion. Grève du Climat. Climate Justice. Leur but est de faire pression sur le Parlement. Selon eux, la Berne fédérale n’en fait pas assez contre le Réchauffement. Banque nationale suisse (riveraine de la Place fédérale), Credit suisse et d’autres ne sont pas épargnés. En face, dans le Palais du Parlement, les réactions sont mitigées. PLR Isabelle Moret – Conseil national. PSS Hans Stöckli – Conseil des Etats. Eux souhaitent siéger sans perturbation. Occupation illégale? Qui dit juste ?
Confrontation ? Aujourd’hui déjà, les pressions sur la Berne fédérale en matière d’environnement sont vives. Les initiatives populaires écologiques fusent. Glaciers. Protection des eaux. Pesticides. Biodiversité. Elevage. Téléphonie mobile. Des votes populaires intenses se suivent. La loi sur la chasse – vote du 27 septembre – en fait partie. En même temps, des procès liés à la lutte pour le climat se poursuivent. Passions.
Question ! En Berne fédérale, Parlement et Gouvernement sont-ils trop peu sensibles aux pressions du dehors ? C’est peut-être pour cela que les manifestations en Place fédérale et ailleurs sont, elles aussi, jugées payantes. Climat. Droits humains. Femmes-Hommes. Droits sociaux. Santé. Agriculture. Défense. On en oublie. Mieux ! L’idée d’écrire « Place fédérale » dans les 4 langues – allemand, français, italien, romanche – est un autre symbole. Bien sûr, le dernier mot reste au Conseil fédéral, au Parlement, au Peuple et aux Cantons. Cela dit, cette occupation en pleine session est une curiosité. A suivre.