ONU 75. Blocages et torpillages. Au casse-pipe. Suisse savoir-faire. Sommaruga, Cassis.

ONU – 75 ans. La présidente Simonetta Sommaruga, dans une 75e Assemblée générale plutôt « virtuelle », se bat. La Suisse y convoite un siège non permanent du Conseil de Sécurité pour 2023-2024. Le droit international humanitaire et la prévention des conflits y sont deux de ses priorités. Et pourtant ! La PSS Sommaruga est sévère pour l’ONU. Etats qui bloquent les décisions. Poursuite de guerres. Réfugiés et personnes déplacées. Faim et famines. Manque d’égalité femmes-hommes. Crise climatique. Ignazio Cassis, ministre PLR des Affaires étrangères, est aussi de la partie. Que faire ?

 

Casse-pipe ? Le Conseil de Sécurité compte 15 membres (sur 193 pays). Les 5 permanents y ont le droit de veto. Ce sont presque les mêmes depuis 1945. 3, surtout, sont jugés responsables des blocages. Etats-Unis de Donald Trump. Chine de Xi Jinping. Russie de Vladimir Poutine. Intouchables ? La Grande-Bretagne de Boris Johnson et la France d’Emmanuel Macron seraient moins visées. Tous ont l’arme nucléaire. A noter : l’Inde, le Pakistan et la Corée du Nord, autres pays nucléaires « officiels », ne sont pas membres permanents du Conseil de Sécurité. Qui est rassuré ?

 

Attention ! La Suisse de Sommaruga et Cassis peut apporter un savoir-faire. Droit humanitaire. Prévention des conflits. Bons offices. Genève internationale. En 2002, la Suisse adhère à l’ONU. En 2010-2011, Joseph Deiss préside l’Assemblée générale. En 2023-2024, ce sera peut-être le Conseil de Sécurité. Et puis, l’ONU est quasi-universelle (mis à part Taiwan). Aucun pays ne la quitte durablement. A ce jour, elle fait obstacle à une 3e guerre mondiale. Rien de perdu ?