Où le Coronavirus pousse-t-il ? Voyez les glissements depuis les élections 2019 (selon SOTOMO/SSR). Certains partis du Centre progresseraient. Les Verts libéraux de Jürg Grossen (de 7,8 à 9,8%). Le PDC de Gerhard Pfister (de 11,4% à 11,9%). Les Evangéliques de Marianne Streiff (de 2,1% à 2,6%). Mais pas le PBD de Martin Landolt (de 2,4% à 1,9%). Droite et Gauche, globalement, fléchiraient. UDC de Marco Chiesa (de 25,6% à 24,1%). PLR de Petra Gössi (15,1% stable). Verts historiques de Balthasar Glättli (de 13,2% à 12,2%). PSS de Mattea Meyer et Cédric Wermuth (16,8% stable). Curieux ?
Surprise ? Chez les écologistes, les deux familles n’avanceraient plus du même pas. Les Verts libéraux « centristes » seraient plus offensifs que les Verts historiques « gauchistes ». Sans les égaler. Au Centre, le réveil de certains serait freiné par le tassement du PBD. Or, PDC, PBD et Evangéliques s’associent au Parlement dans le groupe du « Centre ». En plus, PDC et PBD voudraient fusionner. On attend.
Vrai : la recomposition du Conseil fédéral à 7 – si 2023 confirme – serait plus compliquée que jamais. En 2019, la Verte historique Regula Rytz perd son duel face au PLR Ignazio Cassis. Cet espoir pourrait faiblir encore. Chez les « centristes », la perspective de retrouver un 2e fauteuil peine encore à se concrétiser. UDC, PSS et PLR, eux, paraissent protégés. Rappel : le Conseil fédéral 2020 – réélu en 2019 – est toujours composé de Simonetta Sommaruga, Alain Berset, Viola Amherd, Ignazio Cassis, Karin Keller-Sutter, Guy Parmelin et Ueli Maurer (2 PSS, 1 PDC, 2 PLR, 2 UDC). Sur le papier, il pencherait « à droite ». Jusqu’à quand ?